Les Trappistes et l'attentat de Maelin

Joan entendit frapper à la fenêtre de la réserve, surprit Joan ouvrit la lucarne. Il vît surpit une paire de bottes passé suivit d’une paire de gants de cuir cloutés. Complètement effaré il vit suivre des jambes feminines qui attirent pied nu sur le sol de terre battu.
Eirin fît un grand sourire a Joan en s’époustant.

- Désolée de te déranger Joan mais je ne voulais pas attirer du monde de si bon matin, alors j’ai pas voulu réveiller les gardes, surtout qu’ils avaient un peu abusé de ton fameux breuvage ! *Eirin commence à remettre ses bottes* J’ai pas voulu emmener Xyu car en ce moment il est parti on ne sais où, mais en plus avec son crâne il aurais réussi a nous faire remarquer en éblouissant tout le monde.
Eirin esquissa une petite mimique un peu désabusée et continua de parler en s’asseyant sur un fût pour terminer de remettre ses bottes.

- J’ai entendu qu’il y avais eu une tentative d’assassinat ? Maelin va bien ? D’ailleur si après je peux aller la voir… *Eirin balança ses jambes et se remit debout*.
- En faite c’est toi que je venais voir, toi qui est toujours au courant de tout tu vas bien m’expliquer ce que c’est que cette histoire. Tu m’offres une bière ? Je pense qu’on va en avoir besoin avant d’avoir finit ! *Eirin prit Joan par les épaules et le dirigea vers la table la plus proche*

Joan Grandgosier a écrit:

Joan prit amicalement Eirin par la taille, lui tira une chaise pour qu’elle puisse s’asseoir, et revint avec un gigantesque pichet de Bière bien fraîche qu’il déposa sur la table à coté de leurs deux chopines.

« Si tu veux que j’te raconte tout ma belle, ça n’sera pas d’trop ! » dit-il en servant la première tournée, la mousse débordant des chopes pour goutter sur la table…

Il commença à lui conter les événements qui s’était succédé les une aux autres, à la vitesse de l’éclair, reprenant le 1er attentat, sachant pertinemment qu’Eirin était au courant, mais il désirait bien resituer toutes les actions. L’intervention de Bernardo, les soupçons portés sur Flavius, le paladin, Syakalyl ou encore Merenita, la disculpation des deux premiers, le renforcement des doutes quant à ce diplomate mielleux, les allées et venue plutôt étrange dans l’abbaye…

« … après ça j’ai pu été l’même… la voir com’ ça… par terre… pratiqu’ment sans vie… je crois qu’je sais c’qu’un père doit ressentir en perdant un bambin maint’nant… » Il essuya des larmes naissantes sous ses paupières avant de passer pour une fillette.

« Pis t’as aussi l’voleur ou l’truc machin ch’sais pas quoi qu’est v’nu déposer des fioles bizarres en fourb’ d’la part de Flavius. Qui d’ailleurs va s’marier le bougre, com’ si on avait la tête a faire la fête !!! » Joan cracha par terre, sans se soucier du fait qu’il était en face d’une femme, s’essuya la bouche d’un revers de la manche et bu le restant de sa chopine cul sec, ponctuant tout cela d’un rot pantagruélique.

« …pi après c’était l’agitation totale, partout ça courrait dans tous les sens, l’enfoi… le diplomate est v’nu au chevet de la douce, on cherchais des solutions partout quand y’en à qui s’sont mis à entendre des voix. Un dieu se s’rait manifesté pour leur rendre espoir, en les aiguillant sur les ingrédient d’un hypothétique r’mède. Et encore, y s’est pas foulé l’dieu il en a donné qu’un d’ingrédient, réclamant des prières pour la suite… »

Il s’aperçu alors du faible niveau de Bière dans la chope de son interlocutrice, et s’empressa de remplir tout ça, se resservant par la même occasion. Continuant de lui raconter tout ce qu’il savait. Sans se méfier. Il avait besoin de vider son sac. Il tremblait…

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