Mort Linden, le necro sadique (attention, rp gore)

pour plus de compréhension, reportez vous au rp sombrardor, je l'ai continué.


~Mort, fier de son embuscade, contemplait Maeglin, évanouit sur le dallage. En effet, dans la panique de la bataille, Thaoth crut emporter le corps de Maeglin, se n’était qu’un double charnel, copié sur une vulgaire goule, qui reprendrait son apparence dans 5 lunes. Le fait qu’une goule ait pénétré dans les lignes ennemies ne l’intéressait pas. Seul les informations que pouvait livrer Maeglin le faisaient sourire. Mort ordonna a ses sbires décharnés de traîner Maeglin dans leur repère, plus précisément dans la crypte, là où n’importe quels ustensiles se transforme en instrument de douleur…
Le somnifère apposé sur la lame qui pénétra le dos de Maeglin se dissipait petit à petit. Elle s’éveillait doucement, ne se doutant pas du terrible sort que lui réservait Mort. Elle tenta de se relever, mais elle était solidement attachée a une grande table froide et recouverte de sang semi coagulé. Ses forces étant réduites par l’effet du poison, elle tenta dans un ultime effort de se décoller de la table, rien n’y fait, les chaînes crasseuses ne veulent pas céder. Dans le silence, elle observa la crypte. Des ossements jonchaient le sol ainsi que quelques morceau de chair qui commençait à pourrir. Elle examina un coin de la salle d’où émanait des grognements et des craquements. Accroché dans des cages de barbelés, des cadavres se balançaient au grès des grincements des attaches rouillés. Le jus que formait a présent leurs viscères s’épandait par leur plaie béante. Des doigts leur manquaient, leurs yeux étaient crevés, et plusieurs blessures témoignaient des supplices qui leur avaient été infligés. C’est a ce moment précis que Maeglin entrevu son funeste destin. Paralysée par l’effroi, elle n’émit aucun cri, aucune plainte. Dans la pénombre de la pièce, deux yeux la fixaient, rouges comme deux larmes de sang. Petit a petit, une silhouette se détacha de l’ombre, elle semblait glisser, flotter dans les airs, en quelques seconde, la forme était auprès de Maeglin. Elle ne parvenait pas a voir la créature, elle était comme enveloppée dans un voile sombre. « Qui êtes vous donc ?! » demanda Maeglin. La créature répondit d’une voie rauque et glaçante « juste le geôlier » Maeglin s’apprêta a questionner de nouveau le geôlier mais il précéda sa question. «tu sauras pourquoi tu es ici dans peu de temps » et il retourna dans la pénombre avec un rire grinçant qui ne faisait qu’accroître l’effroi de Maeglin. « Je ne suis donc pas seule ici ». Le geôlier alluma une torche, et l’approcha de ce qui semblait être des cachots dans lesquels se trouvaient ce que le monde extérieur aurait appelé des hommes s’ils n’avaient pas tant souffert. La souffrance les avait transformé. Aucunes expressions n’étaient décelables dans leurs yeux. Leur corps, meurtri, peinait a rester allonger, des morceaux de chair leur manquait. Pourquoi n’avaient ils pas tenté de communiquer avec elle ? Elle comprit vite pourquoi, leurs cordes vocales avaient été tranchées et leurs bouches cousues, par quel miracle restaient ils en vie ? Quelle force les animait ? L’espoir sans doute. Le geôlier, toujours en ricanant, approcha la torche de la cellule d’où provenait les grognements, elle aperçut un razorback démesurément grand dévorait le reste d’un cadavre, les craquements perçus auparavant, n’étaient que le bruit des os broyés dans ses mâchoires. Une peur intense la saisie, elle pensait a son frère, féanor. Etait il parti a sa recherche ? Et Thaoth, avait il succombé lors de l’attaque ? Toute cette série de question fut interrompue par le grincement d’une porte. Mort Linden entra dans la pièce, d’un pas lent, mais sur. Immédiatement après son entrée, le geôlier amena un plateau sur lequel reposait moult objets, certains tranchants, d’autres simplement contentant. Dans un baquet, plusieurs pinces reposaient, la plupart ensanglantées.
D’un geste vif, Mort s’empara d’une lame émoussée et dit d’un ton lugubre « il s’est avéré par le passé, que bien souvent, une lame émoussée est plus efficace qu’une lame aiguisée ».
Maeglin n’eut pas le temps de réfléchir, Mort venait de planter la lame dans sa main, la voici clouer à la table. Un hurlement de douleur se propagea dans la pièce, au moindre de mouvement de la main, du bras, la lame déchirait les tissus de sa main… Le hurlement se suivit d’une plainte couverte par le ricanement de Mort. « Celui là, c’était juste pour le plaisir , passons aux choses sérieuses » et il se saisit d’une lourde pince de fer……

voilà pour mon premier rp, la suite plus tard si ça plait ^^

Lentement, la pince s’approchait, petit à petit, elle gagnait du terrain comme un loup s’approchant de sa proie, lentement les mâchoires s’ouvrent, et d’un coup sec se referment sur sa proie, déchirant les tissus, arrachant les chairs, pour laisser s’échapper les fluides et les entrailles. C’est ce que ressentit Maeglin lorsque Mort procéda au tenaillement, plusieurs parties du corps de Maeglin furent arrachées, et a l’aide d’un fer chauffé a blanc, le geôlier cautérisait les plaies pour que la suppliciée ne meure trop vote, emportant ainsi ses précieuses informations.
La douleur que ressentit Maeglin n’était pas comparable a ce qui lui arrivera par la suite.
Maeglin crut défaillir, mais l’odeur de putréfaction l’empêchait de sombrer dans ce « sommeil » qui lui aurait permit d’éviter les souffrances pendant quelques secondes. Après quelques secondes de répit, Mort lui demanda ce qu’elle savait des positions des colporteurs, leur lieux de résidence, et plus de détail sur un guerrier, portant le nom de Thaoth. Avec toute la volonté qu’elle a pus rassembler, Maeglin résista, et ne divulgua aucune information. Mais Mort s’y attendait, et dit « et bien, te voilà plus coriace que je ne le pensais, mais c’est bien, ton supplice durera plus longtemps, et j’obtiendrai tout ce que je veux de toi, TOUT ! »
Dans un ultime effort, Maeglin crachat aux pieds de Mort, qui s’empressa de s’emparer d’une masse. Maeglin vit la masse s’élever dans les airs et retomber lourdement, la masse s’abattit sur son genou gauche, étrangement, Maeglin ne ressentit aucunes douleurs, mais quelques secondes après le coup, une effroyable douleur remonta le long de sa jambe, un cri incontrôlé s’échappa de sa bouche, les yeux de Mort rayonnèrent dans la pénombre, la vue de ce corps endolori par les blessures le réjouissait, sa main ainsi que la masse, s’élever de nouveau, mais Maeglin, qui ne supporterais pas un deuxième assaut implora d’arrêter, elle était en larme, « et bien et bien , dis Mort, aurais tu des choses a me raconter ? » Maeglin vivait l’enfer, la douleur la transperçait de part en part, son seul souhait, la mort.
Mais sa loyauté était trop importante, ce qui déplut fortement a Mort, sa main allait de nouveau s’abaisser quand une goule entra brusquement dans la crypte « Maître, maître, notre piège est revenu des lignes ennemies ! » « Et bien, voilà un messager qui te laissera du répit ! » Sur ses paroles, mort quitta la pièce, suivit de l’infâme goule qui pourtant portait « secours » a Maeglin.

Maeglin se laissa emporter dans un délire fiévreux, sous le choc, elle s’imaginait sur le genou de son père, qui se transformait peu a peu en zombie. A ce moment précis, lorsque les yeux de Maeglin croisaient ceux de l’être décharné, elle se réveilla brusquement sur un sol dur, recouvert d’une mince couche de paille mélangée aux miasmes de occupants précédents. La jeune guerrière ne sentait plus sa jambe, elle se dit que cela lui évitait de souffrir, mais que c’était un bien pour un mal, l’inactivité de son membre n lui présageait rien de bon.
Il faut se ressaisir se dit elle, réfléchir, pour trouver une sortie de cette enfer. Mais il fallait se rendre a l’évidence, tout déplacement était impossible. Le plus dur pour elle, était de trouver une position qui soulageait toutes ses blessures, mais, impossible, allongée, son dos souffrait, et inversement il lui fallait donc trouver une position qui soulageait un maximum de blessure. Le choix ne fut pas très long a se déterminé : adossée contre un mur.
Ayant perdu la notion du temps, Maeglin tentait de savoir si le soleil était présent ou non. La crypte, certainement souterraine, ne laissait apparaître aucun indice. De plus, le razorback ne cessait de grogner et d’émettre des bruits ressemblant à des raclements. La bête devait être excitée à cause de l’odeur du sang.
Ce que craignait le plus Maeglin, c’était le retour de Mort Linden, et ses principales préoccupations, manger et boire, mais bien évidemment, ni nourriture, ni eau potable dans ce cachot humide et nauséeux.
Elle commençait a s’endormir quand soudain, la grincement lugubre de la porte se fit de nouveau entendre, le même bruit de pas, la même silhouette suivie du geôlier. A cet instant précis, la panique submergea de nouveau Maeglin, plus aucun membres ne répondaient a ses intentions, les larmes revinrent, était-ce cela l’enfer ? non, c’est bien pire…cette peur est incomparable, insoutenable.
Maeglin se souvint alors d’une technique de suicide enseignée jadis, qui consistait a se trancher la langue avec les dents et se laisser vider de son sang. Peut être était-ce pour cela qu’il cousait les bouches des pauvres hères voisins… Vais-je subir le même sort ? Se demandait elle alors. Le geôlier l’extirpa de sa cellule, sans la moindre « tendresse », le genou de Maeglin n’était qu’une boule informe et suintante.

Une fois attachée sur la table, Mort posa de nouveau la même question « as-tu des choses à me dire ? » Maeglin ne le regardait pas, elle fixait un coin sombre de la salle. « Bien, je n’ai que faire d’une sotte qui préfère souffrir que de donner des informations, de toute façon, tes soi disant amis non rien fait pour venir te récupérer ! » cette parole fit réagir Maeglin « ils ne savent pas que je suis ici, en vie ! Ton double putride les berne, tu sais très bien qu’aucune autopsie ne sera exercée sur mon pseudo cadavre !! » « Sache une chose, ce sort ne dure que 5 lunes, il est donc achevé depuis 2 lunes… »
Je suis ici depuis plus de 7 lunes se dit elle... pourtant, le temps ne lui avait pas semblé si long... en réalité ce n’était qu’une ruse de Mort pour qu’elle crache ses informations une bonne fois pour toute, Maeglin n’était torturé que depuis 2 lunes.
Choquée par les propos de Mort, Maeglin commença a pleurer de rage, et un sentiment de traîtrise s’empara alors d’elle, ils m’ont donc abandonné… se dit elle, « non, ce n’est pas possible, ce n’est que mensonge ! Je ne vous dirais strictement rien ! Que Grenth te fasse souffrir pour ton échec ! » Mort l’a regarda et esquissa un sourire aux lèvres et éclata de rire peu après « dis toi bien que j’agis en dehors des ordres de Grenth ! »
Les secondes s’écoulèrent comme d’interminables coups de marteau pour Maeglin...
Le sourire de Mort disparu pour laisser apparaître un regard coléreux, plein de violence et de haine. « On ne tirera plus rien de toi, tu a l’air déterminé a résisté. Et bien soit, j’aurai mes informations par d’autres prisonniers, un affrontement se prépare, il se déroulera sans toi…. »
Sur ses mots, le geôlier se mit a pouffer de rire en marmonnant quelque chose : « va être content… fraîche... vivante... depuis le temps » Il saisit les poignées de la jeune fille, auxquels il attacha des chaînes. Il l’a souleva a l’aide d’un système de poulies mobiles. Maeglin, suspendue avec sa souffrance redouta le pire, le geôlier l’amena au dessus de la cage de la bête, le razorback. « NON pas ça !! cria t elle, je vous en supplie, pas ça !
« Il est trop tard pour faire machine arrière Maeglin, c’est la fin » prononça Mort sur un ton monotone alors que Maeglin hurlait, se débattait comme une damnée pour échapper a son funeste destin.
Le razorback , excité par les cris de la jeune fille, hurlait, se jetait contre les grilles de sa cage. Au fur et a mesure de la descente Maeglin sentit ses forces déclinées... Tout espoir était anéantit. A cause de sa faiblesse et de la peur, Maeglin perdit connaissance, et finit sa descente infernale dans la cage, où l’attendait avec envie le razorback….