[LIVRE] Glen Cook : La compagnie noire

Le parcours d'une compagnie de mercenaires brutaux, efficaces, à la réputation des plus mauvaises, sous contrat avec les plus pourris, raconté sous forme d'annales...
J'en suis actuellement au 10ème tome et je reste pour l'instant completement accroc. Pas de déchet, le tout est raconté à la première personne par différents personnages et ce pendant un long long périple de plusieurs dizaines d'années. Le style est parfois dur et violent (des mercenaires quoi), on ne s'embarasse pas avec les détails, et l'intrigue est continuellement présente.
Ca reste pour l'instant un vrai petit bijou et je dévore ça avec un vrai plaisir (+ de 2000 pages en un mois)

cette série me tentais vraiment mais j'ai pas encore osé l'acheter, je saurais quoi me faire offrir a mon anniversaire

Je suis également un grand fan de Toubib et de Madame (quoique ma préférence aille à Gobelin...)
Les deux derniers tomes sont sortis et je dois attendre mon anniversaire pour replonger dans les aventures de Roupille et consorts!
Que va t-il leur arriver? Suspense, j'en salive d'avance!!!!

*note pour l'anniversaire, aura ENFIN un cadeau correct, enfin si je commence pas en offarnt le tome 2 huhu*

J'en avais surtout entendu parler en jeu de rôle et je crois que sitot fini les Malorée je me mettrai à la compagnie noire.

je crois aussi je dès que je finit la mallorée, je lit les prémise de ceux ci, et puis je lit ca ^^

Je crois que je vais m'y mettre également (surtout que les termes "mercenaires violents" me rappel quelque chose )

faut que je le commande, ca me fera un peu de lecture de plus... *regarde la pile enorme des bouquins a lire*
euh... enfin, quand j'aurais 23 ans vous pourrez me l'offrir...

le titre quand même me rappel le titre d'une oeuvre de conan doyle. Cra en déplaise, Scherlock Holmes n'a pas été ses uniques ouvrages, il y a notamment la compagnie blanche qui est ma foi un très beau livre.

Citation :

La compagnie blanche
Une oeuvre bien surprenante
par Pierre-Robert Leclercq (3 avr 2004)

Chevaleresque Conan Doyle Sur fond de guerre de Cent Ans, le romancier anglais livre une étonnante fresque historique Le père de Sherlock en émule de Walter Scott.

Conan Doyle. Sherlock Holmes. Il est, en littérature, de ces noms inséparables, le personnage imaginé ayant autant de réalité que son créateur. Mais il fut un moment cependant où l'écrivain regretta le succès de son héros celui où Holmes porta « quelque ombrage » à Sir Nigel.

C'est au cours d'un voyage en France, alors qu'il visitait l'abbaye de Beaulieu, que Conan Doyle eut l'idée d'une vaste fresque où Edouard III Plantagenêt aussi bien que le Prince Noir croiseraient les héros de la Compagnie de Nigel Loring, sur les terres anglaises qui ont nom Quercy, Rouergue, Gascogne. Ce n'était pas son premier roman historique ; cela allait être le meilleur depuis Walter Scott et, pour Conan Doyle, son chef-d’oeuvre. Dans le genre, en effet, il a toutes les qualités d'un ouvrage exceptionnel. Parce que la fameuse guerre de Cent Ans est un sujet inépuisable pour un auteur qui, à partir de faits réels longuement étudiés, sait user de son érudition non pour être didactique, mais pour multiplier les situations dans lesquelles se trouvent ses héros ; parce que ce qui est authentique est constamment soutenu par le rythme des aventures, les motivations des personnages on n'est pas de cette Compagnie par hasard leur humour et leurs amours ; parce que le souffle d'un grand romancier passe sur toutes ses pages. Et c'est peu dire qu'il emporte le lecteur.

Roman chevaleresque, sans doute. Mais bien davantage. Les Nigel, Aylward, John et autres Alleyne ne sont pas de vagues silhouettes de cape et d'épée. Dans leurs beuveries, il y a des scènes shakespeariennes, dans les batailles des trois cents archers de la Compagnie, il y a la folie des massacres et l'humanité des êtres. Et quand Conan Doyle nous fait assister à l'abordage d'un navire par des pirates, « l'une de ces mille batailles qu'ont ignorées chroniqueurs et poètes », c'est sans effets littéraires, sans un mot de trop, mais avec un bien fort talent descriptif qui donne à un événement, en l'occurrence banal, une ampleur qu'on ne trouve pas souvent dans le roman, qu'il soit historique, d'aventures ou non. Ampleur, c'est bien le mot qui convient pour définir la profusion des épisodes que soutient autant la passion de l'auteur pour son sujet que celle qu'il donne à ses archers ou à la rébellion de Jacques Bonhomme. Sans oublier, au cœur de ces grands tableaux, des miniatures Lady Loring, « douce oiselle » ou Du Guesclin observant dame Tiphaine.

Oui, décidément, une oeuvre bien surprenante que celle d'un Conan Doyle rejoignant Walter Scott, un héros bien séduisant que ce Nigel qui finirait par porter ombrage à Sherlock.

Je reviens sur ce topic car j'ai enfin put prendre un peu de temps pour lire les 4 tomes ces vacances.
Donc vraiment j'ai beaucoup aimer, quoique la nature des mercenaires aurait put être un peu plus brutale et dépravée, m'enfin sa le rend accessible à tous et le style est agréable.
Un fort bon moment de lecture.