[RP] 2nde Campagne interguilde : Alliances et Trahisons

La jeune femme brune se pencha pour sortir de sa cahute. Le jour venait a peine de poindre pourtant un bruit l'avait fait sortir de l'ombre. Elle scruta d'un regard froid les pourtours de ce hameau désertique. Chaque muscle figé par la concentration, seule les narines frémissaient signe qu'elle sentait le danger approcher. Instinctivement elle glissa sa main dans son dos. Mais nul manche réconfortant ne rencontra celle-ci. Elle avait abandonné l'acier. Si combat il y avait, il ne serait pas des plus aisé. Un sourire ironique s'afficha. Elle se baissa tout doucement, d'après les sons, ils en venaient de tout autour de la colline. Elle n'arrivait pas à estimer un nombre. Elle glissa sa main droite dans sa botte, sa main gauche remonta sa cuisse. Les deux mains prirent possessions des dagues cachées là. Une rotation de poignet, les lames vers le bas. A genoux devant la maison elle attendait tête baissée. Son regard semblait fixer un point imaginaire sur le sol. Mais tout dans sa posture montrait qu'elle était aux aguets.

L'odeur s'était faite plus présente, elle ne s'était pas trompée, les dagues ne serviraient pas a grand chose face a ces créatures de Grenth. Ses yeux noirs se plissèrent pour regarder une sortie éventuelle. Pas vraiment encourageant. De les entendre elle finit par les voir. Ses lèvres s'étrécirent... des cadavres ambulant qui lançaient des projectiles, il ne manquait plus que ça !

Le premier qui arriva à porter de tir commença déjà sans sommation, elle fît un roulé boulé sur la gauche pour éviter le projectile.

- Où est ce qu'il est ce tordu de nécromant.

Elle scruta les alentours, nulle trace de cet abjecte testeurs de laboratoire. Cela ne pouvait être que lui, ses bestioles n'avaient pas changées d'odeurs, elles avaient toujours ce relant très particulier et si indéfinissable.

Les autres approchaient, ils devenait de plus en plus dur d'éviter les projectiles, un la toucha à la cuisse, un second à l'épaule. Elle allait finir en porc épic. Et toujours nulle trace du nécromant. Ce nobliot puant était doué, elle ne savait pas où il avait pêché autant de cadavre frais, mais il en venait de partout. Elle courait de droite à gauche, reculait, faisait roulé-boulé sur roulé-boulé. Mais d'autres projectiles l'atteignaient un à un. Elle saignait de partout maintenant, elle commençait a fatiguer. Toujours dagues en main elle guettait le moindre signe du maître. Elle suait a grosse gouttes, la sueur mélangé à son sang commençait à lui troubler la vue.


Ses forces diminuaient à mesure, un ultime roulé boulé fût un peu moin prompte et moin habile. Elle s'écroula a moitié. Elle se releva aussi vite qu'elle pu, quatre paires d'yeux rouges et luisant la fixaient, d'une même semonce elle reçut huit projectiles qui la firent tomber à genoux. Elle sentait la mort venir, chaque goutte, chaque piqûres annonçaient la fin imminente. Un ultime brin de force lui permit de lancer la dague vers l'endroit ou elle avait entendu le bruit tant attendu. Mais il manqua de force et n'atteint jamais sa cible. Elle s'écroula sans un bruit dans un souffle léger elle atterrit sur le sol. Nul plainte ne fût émise, elle avait vécu dans le silence, elle finissait dans le silence.

L'ancienne guerrière à la peau sombre qui avait prit refuge ici semblait dormir dans un lit pourpre, on l'a reconnaissait a peine sous les multiples piqûres. Une ombre vient se poser sur son cadavre encore chaud.

Une dague fût jeté sur son corps, une insigne suivit de peu.


L'ombre disparut laissant flotter ses derniers mots dans le jour naissant.

- Forte mais pas assez.
Des gants claquères sur un pantalon.
- Suffit de retrouver la dernière...




Quand Shana s'effondra pour mourir dans un dernier souffle silencieux, une note discordante se fît entendre dans un salon de Cantha, la musique reprit mais le coeur n'y était plus. Une silhouette ouvrit en grand la porte d'une cabane des cîmes froides du nord, d'un pas incertain elle s'avança dans la neige. La démarche était saccadée par un boitement, le corps tendu par la souffrance, les poings fermé par la vengeance.

Le marché de Keineg est, comme tous les matins, très agité. Au milieu de cette fourmilière, une silhouette plus imposante que les autres se dressait. Arthas, dans son épaisse armure typiquement de ce continent, se frayait aisément un passage de choix. Il n’était guère intéressé par les interpellations des marchands de légumes, de viandes, d’armes et de produits diverses… il marchait droit, la tête levée, il profitait des senteurs exotiques et de l’agréable vent marin matinal.

Quelqu’un le bouscula, violemment puisqu’il fit trembler les plaques de son haubert. Le grand guerrier se retourna et posa lourdement sa main gantelet sur le fautif. Ce dernier était devenu livide en se retournant, et lui rendit sa bourse sans même qu’Arthas prononce le moindre mot.
Il laissa fuir le voleur et raccrocha sa bourse.

C’est en levant son regard qu’il aperçu un visage familier. Il fixa la femme pendant quelques secondes, afin de bien la cerner au milieu de la foule.
Sentant sans doute qu’on la fixait, la femme se retourna, le reconnaissant elle rammassa ses jupes et s’enfuit dans la direction opposée. Arthas se lança aussitôt a ses trousses.

Une course poursuite dans ce fouillis n’était pas aisé, mais tant pis, chacun d’eux savait qu’il fallait aller le plus vite possible. Arthas gagnait facilement du terrain, la foule ne le ralentissait pas et il renversait de nombreux passants. La poursuivie voyant qu’elle n’aurait pas le dessus, se retourna et lui lança une bourrasque avec un sourrire en coin.
Le guerrier fût projeté en arrière. Il se releva et repris sa course de plus belle pour rattrapper l'écart qui s'était installé. Il la rattrappa presque quand elle fît de nouveau demi tours pour lui lancer un puissant éclair éblouissant, puis en profita pour renverser l'étal qu'elle venait de dépasser. Surpris, Arthas porta ses mains a ses yeux et s’étala de tout son long lorsque ses pieds se prirent dans les marchandises qui bouchaient maintenant le passage. Il se releva, sa vision revint heureusement à temps pour voir la silhouette de la femme qu’il poursuivait disparaître dans une ruelle.
Rassuré, il s’engouffra à sa suite, et après quelques mètres s’arrêta.

Devant lui, Eowadra essoufflée et encore haletante de cette course poursuite pestait contre ce cul de sac.
L'entendant arriver elle se retourna et recula, s'acculant ainsi sans le vouloir dans la voie sans issu.

-Bien ! déclara Arthas après un instant. Maintenant, dame Eowadra, nous allons pouvoir nous expliquer !

Eowadra regarda Arthas dans les yeux avec un grand sourire.

- Désolée Arthas je ne vous avait pas reconnu quelle idée de me poursuivre comme ça voyons.
Un soupire de soulagement l'etreignit.

- Il fallait me prevenir de votre arrivée à Kaineng voyons, je serais venu en personne vous acueuillir.

Elle épousseta sa robe du revers de la main tout en regardant attentivement Arthas et la ruelle qui l'encerclait.

- Ne voudriez pas allez boire un verre où nous pourrions discuter des nouvelles de l'île et ce qui vous amène en ces contrées étrangères. Il fait une chaleur épouvantable.

Eowadra s'avança pour contourner Arthas, et l'invita à la suivre.

Retour de Garlaa à Kaineng grâce au bâteau et à l'admission d'Obsidia et elle-même chez les LCA.


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_Dis donc petit chenapant! Qui es-tu pour critiquer les adultes ainsi, questionna Garlaa vexée par la réflexion du garçon, répete si tu en est capable !

L’enfant, sans hesitations lui répéta sa mauvaise parole :

_Pour une guilde de protecteurs aux grands pouvoirs, je vous trouve plutôt minable. La nouvelle s'est vite répandu. VOUS ETES DES IMPOSTEURS !!! SHIRO N'A PAS TRANSFORME CANTHA PAR UN SCEAU MAIS PAR L'ESSENCE ROYALE DE L'EMPEREUR !! ET PUIS VOS GRIMOIRES C'EST DE LA CAMELOTTE. DAME KARREIT NAMES VOUS A DEMASQUE EN VOLANT VOS LIVRES !! IL N'Y A AUCUN POUVOIR!

_Espèce de...

Le garçon se mit à chantonner un air déshonorant sa feu guilde. La frustration était trop grande. La rage montait, Kaineng savait à présent la vérité sur les GCI. Sa réputation de "puissante gardienne" était à présent anéanti. La gifle partit si vite que la main de la ritualiste disparu sous la vitesse. On l'entendit résonner dans le port.
En quelques secondes, l'enfant se retrouva à terre, ventre contre sol. Garlaa s'agenouilla et le rua de fessées.
"Une chose est sûre, il s'en rapellera longtemps de celle-là" pensa t-elle rageuse.

_PETIT INSOLANT TU ES EN TRAIN DE DÉTRUIRE MON IMAGE, MA RÉPUTATION, MON...MON TEM...TEMPLEEEEEEE!!


Les images de son temple en flammes, les corps carbonisés lui revinrent pour hanter ses pensées. Le port prenait feu. Les gens et le petit garçon étaient carbonisés et pourtant vivants...Des hallucinations ? Devenait-elle folle ? Ce n'était pas le moment de s'abandonner à la folie. Elle avait des alliés maintenant.
Elle désserra son étreinte, laissant s'échapper le petit garçon qui s'enfuit en criant. Garlaa s'effondra au milieu des passants scandalisés qui commençèrent à l'insulter. La plupart changèrent de comportement lorsqu'ils virent la jeune femme éclater en sanglots pour se frapper le crâne contre une dalle. Deux colporteurs sortant de leur bâteau se précipitèrent alors pour stopper Garlaa dans son hystérie soudaine.

"Qui nous a refilé cette folle, lança le premier colporteurs au deuxième".


Ils rigolèrent puis relevèrent la pauvre ritualiste complètement sonnée.
Une chose était certaine, Garlaa ne s'était pas remise du choc émotionnel.
Frustrations, révélations, traumatisme : Voici ce qu'endurait l'ex-Gardienne à présent. Elle pourrait guérir, ne plus aborder le sujet de sa guilde et de sa destruction.

Mais lorsqu'on y pense, la plaie de l'effroi ne cicatrise jamais.

Eowadra entraina Arthas dans les quartiers chic de Kaineng, elle prenait tout son temps. Regardait les étales qui étaient disposé sur les bords de rues. Le guerrier était aux aguets et ne la lachait pas du regard, elle n'avait pas vraiment de chance de lui fausser compagnie. Maintenant qu'il se méfiait d'elle les opportunités se feraient rares. Elle s'arrêta et regarda les hauteurs de la ville, tout en s'emerveillant exagerement sur la beauté des toits décorés, elle furetait du regard espérant voir le nabot, espérant qu'il pourrait l'aider à sortir de ce fourbie ou elle s'était encore mise. Pas de nabot en vue... quand elle alignait la malchance elle le fesait jusqu'au bout. Elle continua a marcher fesant une visite guidée au guerrier qui n'en avait rien à faire. Pour le moment aucune parole n'était prononcée de son côté, mais le temps des questions viendrait. Eo ronchonna pour elle même, peut être un peu fort et oubliant sa retenue.

- Je vais lui tordre le cou !

Arthas mis un moment a comprendre ce qu'il venait d'entendre, Eo avait toujours son sourire plaqué sur le visage pourtant il était a peu prêt sur d'avoir bien entendu. Il fronça les sourcils.

- Et le cou de qui je vous prie ?

- Celui qui a tué Shana voyons !

Arthas s'arrêta net, croyant avoir mal entendu.

- Shana est morte ?
- Comment vous n'êtes pas au courant ? Roh mon cher Arthas vous ne lisez pas les bons rapport, je suis a peut prêt sur qu'un de nos colporteurs a dut avoir vent de sa mort.
- Non je ne l'étais pas, mais comment l'avez vous appris vous ? Et par qui a t elle été tuée ?
- Par celui qui nous poursuivaient depuis L'Arche de Lyon elle et moi.
- Arthas s'arrêta une seconde fois.

Eowadra continua a parler dans un flot continu, il crut decerner des choses plus ou moin importante noyé dans des expressions complètement hors propos sur la beauté d'un tissus ou d'une étole. Il ne l'avait pas cru aussi écervelée. Son bavardage commençait à l'echauffer.

- Vous allez me dire ce qu'il en est oui au lieu de parler de chiffon ?

La colère le gagnant de plus en plus lui fesant oublier certaines règles de courtoisie qui était encrée pourtant en lui. Il l'attrappa par le bras et la retourna pour essayer de lui faire entendre raison. Elle ne sembla pas avoir peur, et ne réagis même pas à son geste. Elle le regarda dans les yeux et se degagea en douceur.

- Que voulez-vous savoir ?

Elle lissa sa robe fuyant son regard a nouveau. Arthas aurait preférée se retrouver en plein combat face aux luxons plutôt que face a cette femme.

- Shana, sa mort, le pourquoi, l'assassin, ce que vous venez faire la dedans ! Et TOUT DE SUITE !

- Pas la peine de crier mon cher, je vais tout vous raconter.

Eowadra l'entraina vers un banc et commença a lui parler.
Disons que Shana et moi nous nous sommes déjà trouvé dans des situations difficiles, elle m'a d'ailleur apportée pas mal d'ennuis, elle était sensé arrêté quelqu'un à l'Arche et comme Madame manquait de finesse elle a tout fait capoter. Eowadra se mordit les lèvres, elle était soudain pâle et mal à l'aise.
Donc au lieu de l'arrêter, elle a un peu détruit avec son escouade le château du nécromant, comme j'étais dans le château pour faire une représentation le maître des lieux m'a maudit en même temps qu'elle. Donc il l'a retrouvée, il y avait des traces de bestioles sur le lieu de sa mort.

Arthas sembla alors chercher ses mots, ne sachant pas du tout par où commencer. Son maïtre, Fëanor le rodeur, lui avait appris moultes choses dont l'art de la persuasion et du dialogue. Mais il n'avait en général qu'à montrer son épée et demander ce qu'il désire... Ici, c'était différent, face à quelqu'un -une femme qui plus est- qui ne montrerais sans doutes jamais le moindre signe de faiblesse.
Eowadra Ellen, des Colporteurs d'Ascalon, de sa guilde, qui avait disparu sans laisser aucune trace suite à un incident intraguilde.

Le guerrier rompit le silence dans la conversation :

-Qui est ce nécromant ?

-Nous ne savions pas. répondit simplement l'élémentaliste.

-Pourquoi shana devait elle l'arrêter ?

-Dans le passé ? Et bien... disons qu'il avait tendance a faire des expériences peu ragoutantes sur les gens.

-Mais... elle ne connait pas quelqu'un, et pourtant elle a des informations secrètes sur lui, et veut le tuer ?

-Shana était engagé par le Blanc-Manteau à l'époque...

-C'était donc une mission ?

-Exact.

-Bien... mais dites moi, pourquoi vous êtes vous éclipsée de la sorte ?

Eowadra sembla réfléchir un instant avant de répondre :

-Hum... et bien... j'avoue que j'avais eu des nouvelles de ce nécromant et que ... euh ... bien... je pensais qu'il m'en voulait ! Alors je suis partie au plus vite pour me faire oublier"

-Mais vous êtiez en sécurité avec votre guilde ! Bien plus que seule dans la nature, à la merci du premier assassin sournois !

La femme cogita une fois de plus avant de répondre, mais elle fut coupée par Arthas.

-Vous êtes sure que vous ne cherchez pas à m'embrouiller ?

-Arthas ! Je n'oserais pas...Mais vous savez... je ne réfléchit pas souvent quand je suis acculée, ou que je me sent oppréssée... c'est pour ça que je suis partie.

-Vous... vous savez... vous n'aurez aucun intérêt à me masquer la vérité... je suis là pour vous aider ! Où trouverez vous plus grand réconfort que dans la vérité au sein de votre guilde ? Le mensonge ne vous mènera qu'à votre perte, tuée par...

Eowadra posa alors une main chaleureuse sur l'épaule du guerrier. Mais oui je le sais, mon cher Arthas.

Ce geste suffit à embrouiller un peu plus l'esprit d'Arthas, qui cherchait en permanance à faire le tri dans ses souvenirs et ses idées, pour trouver la meilleure question.
Par Balthazar, il préférait vraiment régler les situations délicates dans un combat...

Encore mouillée par la douche, pieds nus et en peignoir, j’osais jeter un œil à ma chambre, contigüe à la salle de bain. J’avais besoin de changes. Ce que j’avais emmené avec moi n’avait pas fait la semaine.
La pièce baignait déjà dans la lumière. Vide, le lit défait, il n’y avait pas traces du rôdeur. Je m’avançais au centre, m’assurant qu’il était bien absent. Je restais là un instant, comme suspendue dans le temps. Comme si cette chambre m’était désormais étrangère.
Je lui avais cédé mes appartements, au profit d’une petite salle à l’étage. Une sorte de cellule qui avait dû servir à un professeur, quand la bâtisse était toujours en activité. Il n’y avait que le strict nécessaire. Une chambre d’ami fonctionnelle et utile. Mais à part Aspen et Mérilys, je n’avais pas beaucoup de visites.
Et si les premières nuits, Traz les avait passées à l’extérieur, il avait bien fallu que je me rende à l’évidence. La saison des pluies sur l’île n’était pas faite pour laisser quelqu’un dehors. Je n’aurai pas même laissé un chien sur le paillasson, alors un rôdeur...
La journée, le soleil cognait sur la terre humide et grasse, mais la nuit, les orages tonnaient et grondaient, soufflant leur colère, crachant leur fougue sur la végétation ambiante.
Il n’avait pas refusé la proposition, ayant subit les foudres de la tempête. Je l’avais trouvé un matin, transis et trempé dans la grande salle à manger. Son félin, aussi dégoulinant que lui, avait laissé d’innombrables marques boueuses sur le carrelage. Il n’avait dit mot, n’avait rien demandé. D’un geste, il avait ordonné à Oona de se rapprocher de lui. Et dans ma grande bonté, je lui avais octroyé la plus belle pièce du bâtiment. Ma chambre.
En bout d’édifice, au rez-de-chaussée, elle était partie tenante de la nature. Je m’étais installée exprès dans l’ancienne chapelle de Grenth.
Les murs en plâtre étaient travaillés, le plafond était peint d’un millier d’esquisses et des vitraux racontaient l’histoire de Desmina. Il y avait aussi les portes fenêtres béantes sur la forêt non loin, les miroirs qui reflétaient la lumière, l’éclat de la mer et du soleil. Mais ce que je préférais par-dessous tout c’était cet immense balcon en demi-cercle qui surplombait la corniche, et ouvrait une porte sur l’océan lui-même.
L’aube pointait à peine sur la ligne d’horizon.
Il se levait tôt. Il n’était pas encore six heures, le ciel toujours rougeoyant de l’aurore n’avait pas encore sa teinte azur. Et lui avait déjà disparu. De peu. Je sentais encore les effluves de son odeur. L’odeur musquée de son animal mêlée à la sienne propre, mâtinée d’épices et de bois. Une odeur troublante dans mon intimité. Sentir sa magie aurait sans doute eu moins d’impact sur mon inconscient, plus habituée finalement à gérer les émotions qu’elle évoquait en moi.
Les bras chargé de vêtements, j’étais en train de ramasser mes bottes, quand j’aperçu un drôle de papier sur ma coiffeuse. Plié en quatre, le document était glissé entre mon flacon de parfum et ma boîte à poudre. Jauni, touché, malmené, il accusait son âge. Intriguée, je callais mes pantalons sur un bras, mes tuniques sous le menton et le dépliait avec prudence.
Compte rendu du Procès de Damoiselle Ascyla Gui
Je lu, sans trop comprendre au départ de quoi il en retournait. Puis j’assimilais. J’avais entre les mains l’acte d’accusation de sa femme. Femme qui fut brulée vive, Homme qui fut enfermé, Enfant qui fut dérobé et oublié. Tout ça sous l’œil attentif de Bernardo Gui, le propre père de l’accusée.
J’eus tout à coup une soudaine envie de vomir. Un écœurement. Un pincement. Une sensation étrange de compassion. Et puis la colère surgit, sans crier gare. Mon garde fou, ma compagne. Elle balaya d’un seul geste la douleur qui m’envahissait. La rage naquit. Le désir de vengeance. Le désir de justice.
J’eus à peine le temps de cacher le papier dans ma manche que j’entendis un bruit derrière moi. Je sursautais, fis volte face, trouvais Traz au seuil des portes fenêtres et lâchais ma pile de vêtements qui s’écrasa à terre, aux pieds de la chaise.
Je jurais en m’agenouillant.
Impossible de me défaire de l’impression étrange d’avoir été prise en faute, de ne pas être à ma place dans ma propre chambre. Et aussi immense et spacieuse qu’elle était, la simple présence du rôdeur rendait la pièce soudain étroite et étouffante.
- Faudrait peut être penser à faire le lit, de temps en temps ! Grognais-je sans relever les yeux.
Reproche parfaitement ridicule, j’en avais pleinement conscience. Mais voilà que ma colère était désormais tournée vers lui. Il me fallait un exutoire et il tombait à point nommé.

- "Chut Oona, cesse donc de t'agiter de la sorte, je crois qu'on à effrayé notre hôte tu vois… Mais non je ne dis pas que c'est de ta faute, on l'a peut être un peu surprise c'est tout. Comment ça elle réagit comme moi ?
Tu veux insinuer quoi par là, que je crie pour rien quand je ne sais pas comment réagir, mais n'oublies pas que quelque part je suis censé être ton maître et toi juste un animal dressé, rien de plus !
Pardonnes moi, tu vois je crois que tu n'as pas tort je me comporte comme elle en effet, mais ne t'inquiètes pas contrairement à toi je montre les dents mais ne mord pas… Enfin je crois…
Tu ne veux pas retourner faire un tour seule dans la lande s'il te plaît, je vais aider la petite à ramasser ses affaires, et peut-être essayer de mettre un semblant d'ordre par ici pour apaiser l'atmosphère…
Oui, tu as bien entendu, je te demande de me laisser seul, ne me regarde pas de travers comme ça, ce n'est pas la première fois tout de même ?
Si ?
Allez, s'il te plait sois mignonne, la situation est déjà bien assez délicate comme cela, nous ne sommes ni elle, ni toi, ni moi apparenté à ce genre de voisinage forcé dans un environnement tel que celui-ci, et pire dans une conjoncture aussi tendue qu'en cette triste période. Il faut parfois faire des concessions, savoir prendre un peu sur soi, tu me comprends ma belle ?
Merci, à plus tard, et amuses toi bien…"

Le rôdeur ne jeta pas le moindre regard à son félin qui s'éloignait, penaud. Il s'avança lentement vers Sambre qui terminait de ramasser ses vêtements et se pencha insensiblement pour lui tendre la main.

- "Veuillez excuser cette intrusion quelque peu clandestine, vous surprendre à votre insu dans cette posture délicate n'était point mon intention… Laissez moi vous aider, et je vous assure qu'à l'avenir je tâcherais de faire quelques efforts supplémentaires pour adoucir le calvaire que peut représenter ma présence en ces lieux…"

Le chemin menant à l'Abbaye des moines trappistes était silencieux, Timo sifflait tout en parcourant nonchalamment le chemin. Bon il allait enfin se séparer de la nuisette qu'on lui avait refourgué. Il ne savait toujours pas comment, mais il avait cru comprendre à qui appartenait ce déshabillé bleu.

Il faisait sombre, une petite ballade nocturne après une dure journée. Les batailles qu'il avait mené l'avait harassées mais il devait au moins rendre son dut à la demoiselle et puis l'air frais et l'humus lui changerais du sang et de l'odeur de fumé qui l'accompagnait tout le temps.

En remplissant une nouvelle fois ses poumons de cet air frais il s'arrêta d'un coup. Une odeur moribonde lui avait chatouillé le nez. Tant pis pour l'humus et les bois odorant, il y avait quelque chose de pourris au pays des trappistes. Ses doigts commençaient déjà à le démanger, une étincelle prêt à partir.

En tendant les oreilles il entendit plusieurs voix qui s'emmêlaient dans une discussion à voix basses. Des sonorités féminines et masculines, mais il n'arrivait pas à découvrir qui cela pouvait être. Il se dirigea vers les sons, plus il approchait et plus l'odeur se faisait forte. Mais où étaient ces bestioles moribondes et puantes. Ca sentait la bestiole de nécro où il ne s'y connaissait pas. Il sourit. Ca brûle bien les bestioles.

Les voix se faisaient plus précise mais impossible encore à savoir qui cela pouvait être. En avançant un pied pour mieux se caler derrière un arbre, il marcha sur une branche. Le craquement lui sembla assourdissant. Les voix se turent.

La retraite s'imposait, on ne savait jamais, un nécro ça se ballade pas avec une armée de bestioles pour rien. Il commença son repli en essayant de faire le moins de bruit possible. En entendant un bruit il fît volte face. Des bestioles qui commençaient à courrir sur lui pour l'attaquer. Un jet de flammes et leur compte était réglé. Bon ce n’était pas des retrouvailles joyeuses qui allaient arrivé si il ne décampait pas de suite.

Il commença à courrir. Il se retrouva face à une silhouette féminine. Il ne la connaissait pas celle-là. Elle l'attendait en le regardant dans les yeux, un demi sourire aux lèvres. Timo se pris la tête d'un coup, une douleur lancinante venait de lui vriller le crâne. La femme souriait de plus belle, contente d'elle. D'un geste il voulu lancer un phénix pour se protéger, mais il avait un mal de chien à se concentrer, il avait du mal a formuler son sort, et il mit une éternité à le lancer. Quand le phénix fût enfin là il y avait trois personnes qui l'entouraient, la jeune femme qu'il avait vu plus deux autres, un homme et une femme, mais avec la fumée et la lumière du feu qui l'entourait il n'arrivait pas à les voir. Des bebettes semblaient grouiller aux abords du feu.

Tout à sa réflexion le premier trait qui l'atteignit le fît tomber à terre de stupeur. Une issu, il fallait une issu et vite. Il regarda partout, sembla trouver une faille et une possible fuite. Il s'élança, son crâne l'élançait toujours ses sorts ne serait peut être pas de grande utilisés si il n'arrivait qu'avec difficultés à les lancer. Il voulu lancer une boule de feu sur la femme au sourire pour la faire reculer le temps de partir. Son sort fût inopérant. Elle sourit de plus belle. Des traits le touchèrent. Il n’allait jamais tenir. Ce qui le surprenait c'est que les bêtes ne tiraient pas en continue. On jouait avec lui. Ce n'était qu'un jeu.

Une sueur froide le parcouru. Il pris son élan et s'élança vers le couvert des arbres, dans un espace un peu sombre. Il senti une masse le plaquer au sol. Quelqu'un l'emprisonnait de toute sa force et le clouait au sol. Il leva le nez du sol et tomba sur les pointes d'une paire de bottes d'homme.
Son tortionnaire le lâcha et se dégagea, le laissant au sol et très bien entouré. Trop bien... Il n'avait pu distinguer le visage que de la jeune femme au sourire inquiétant. La nuit était maintenant trop noire pour en distinguer plus.

De toute façon ça ne changerait rien. Il entendit un claquement étouffé juste au dessus de lui. Quelqu'un s'approcha, il se retourna et vît arriver la hache sur sa gorge dans un grand arc de cercle.

Le matin fît place à la nuit, tout était calme, seul restait des événements de la nuits un corps sans tête le long du fossé. Le sang s'était écoulé dans la terre et avait changé de couleur. Les vêtements argent n'en avaient plus la couleur. La vie reprenait son court comme si de rien n'était.

Timo se releva, son mal de crane avait disparu, il se sentait tout leger, comme si il n'y avait jamais eu de combats... Il se rapellait.. le coup de hache.. Boarf! L'ennemi avait du rater son coup! Il avait du le laisser...
Il se sentait leger comme l'air, pres a la guerre!

Il jeta un coup d'oeil aux alentours, les deux hommes et la jeune femme au sourire etrange avait disparus... Elle etait belle cette jeune fille.. Avec ca peu et ses cheveux ebenes... dommage que dans ces yeux il y avait cet air ... mauvais...

Mais bon, elle etait partie... Ainsi que ses deux acolythes d'ailleurs... dommage qu'il n'avait pas vu voir leur visage.. Il les aurait volontier immoler... Pour se detendre, il voulu cree une etincelle... helas ses pouvoirs refusaient de fonctionner... Bah, les malefices de cette jeune fille devait fonctionner encore...

En chemin, il rencontra un trappiste... Il le salua mais on le ne lui rendit pas la pareille, on l'evita et on ne lui rendit aucun bonjour...

"les moeurs ont vraiment changés " se dit "il...

Arrivé aux portes de l'abbaye, il voulu qu'on lui ouvre, il sonna a la garde, mais le moine fit mine de ne pas l'entendre.. prit de rage, il assenit un grand coup de point sur la porte en bois...

Son point passa a travers..


ArrrggHHhhh

Les Moines ne l'avait donc pas esquivés... Il n'etait pas visible... Il comprit...

Il etait mort...

Il voulu pleurer de desespoir mais les larmes ne voulait pas venir, elle ne pouvait pas...

l'esprit fit demi tour et alla contempler les degats...

Eow regardait l'horizons, ça fesait déjà une semaine quArthas la trainait partout pour qu'ils rentrent sur l'île... Ils étaient maintenant sur ce fichu bateau, elle avait pu éviter les discussions en jouant les idiotes, mais elle commençait a manquer d'imagination. La visite sur les lieux de la mort de Shana n'avait rien donné si ce n'est de la faire pleurer comme une idiote. Elle cogita pendant pas mal de temps, la marge de manoeuvre était faible. Beaucoup trop faible.

[hrp] pour plus d'info => http://guildwars-rp.forumactif.com/viewtopic.forum?t=1144 [hrp]



La Base des Luxons avait ete prise grace a l'aide des Juggernauts... Ces vermines avait ensuite reprit la base d'une methode lache et peu guerriere...

Il Fallait venger les Kurzick...

Le Mercenaire n'avait pas de réel attachement pour se peuple... Mais il lui paraissait plus sympathiques que ces hommes qui vivait sur la mer de crystal... De plus, il n'avait jamais aimé les tortues...

Ils avaient attendus le soir... Une méthode lache contre une méthode lache... Ces Luxons utilisaient la meme techniques que les Charrs. Il ne pensait pas qu'on jour des humains s'abaisserait a uiliser des Catapultes sur pattes pour tuer leurs semblables.

Il poussa un soupir, de tout de facon, ils allaient mourir...

Ils attaquerent la Cité fortifié En silence, Escaladant les murailles avec precotions... Il avait choisit 50 de ses meilleurs hommes, la creme de la creme, que des veterans, certains avaient meme servis avec lui a Ascalon...

Le garde Luxon n'eu pas le temps de crier, un grand coup de lame circulaire vint lui trancher la gorge d'un coup sec... Un second vigile recut une fleche dans l'aine, ainsi qu'un troisieme...

L'homme vetu de noir etait content, il aimait la guerre.

Il embraserent alors les toits des maisons, peu a peu, la cité se reveillait sous les cris effrayés des habitants. Ses ordres avaient ete clair, pas les femmes et les enfants, juste les soldats et tout les hommes capables de tenir tete... Leur but etait la prison luxonne et l'hangar ou etait stocké les oeufs des reptiles...

Les gardes tombaient peu a peu sur leurs lames, il parvint a entrer dans la prison sans aucune forme d'opposition, les ennemis etaient occupés ailleurs...

Il ouvrait au fur et a mesure les Geoles, liberant ainsi de nouvelles troupes, il leur fournissait quelques ordres rapides et continuait son chemin...

C'est alors que, ouvrant une cellule, il reconnu l'individu endormi a meme le sol, dans la crasse et l'humidité

« Que fais tu la vieux frere ? »

Le vieux rodeur se leva, il s’approcha... Il se firent un simple salut comme si ce n’etait que des etrangers... Ils etait des hommes d’action, un point c’est tout.

« Je me suis fait avoir lors de la derniere attaque, mes jambes me font souffrir ces temps ci »

Le tueur ne lui demanda guere plus d’explication, tout avait ete dit... Il aida les autres prisonniers a s’echapper puis, Feanor a ses cotés, ils sortirent de la cité, a feu et a sang... Quel gachi... Si ils n’etaient pas tant occupés par ces guerres fratricides, ils pourraient venir aider les Ascalonnien... Mais nan, ils preferaient s’entretuer a coup de rocher et d’homme hybride...

« Le monde devient fou. soupira Feanor
-En effet, les guerres ne prendront elles jamais fin ?
-Mais que fais tu ici ? Je te croyais a Ascalon
-Les assaux Charrs ont ete repoussés, ils se terent chez eux, mais je sens que la prochaine attaque est proche... En attendant, je me bats ici, tu sais bien que je n’ai jamais pu quitter les champs de bataille...
-Tu es fou, tu reprimandes la guerre mais tu es l’un de ses plus fideles partisans !
-Que veux tu, je suis né pour combattre, je ne peux rien faire pour changer cela »

Au campement, ils discuterent des dernieres annees vecues, feanor raconta la fin des KL a l’homme, ainsi que son adhesion chez les Colporteurs... A ce nom, le soldat reagi :

-Les Colporteurs d’Ascalon ? Tu ne connaitrais pas Timomega Darkphenix par hasard ?
-Si, pourquoi donc ? Tu le connais a cause des Guerres Ascaloniennes ?
-Oui... je ... l’ai beaucoup aidés, et lui aussi m’a rendu la pareille d’ailleurs

Il rentra sa main dans sa tunique, un bruit de papier se fit entendre

-j’ai... Un message de sa part, que je n’utiliserais qu’en dernier recours... le plus tard possible j’espere...
-Que...

Le mercenaire lui coupa la parole

-Repose toi au lieu de parler...

Feanor Valandril ne se le refit pas dire, il le connaissait, si il ne voulait pas parler , il n’arriverait pas a tirer quelque chose de lui... Il prefera s’eclipser dans sa chambre.

------ Dans la nuit , un bruit reveilla l’homme ------

Le bruit venait de la chambre de Feanor, il prit son epee, il y avait entendu parler d’assassin Luxons et la peur commencait a lui tirailler le ventre... Il detestait avoir peur.

« Que se passe t’il ? »

Feanor lui dit qu’il n’avait rien. Il savait qu’il lui mentait... Pourquoi ? Peu importe, la guerre commencait a le lasser, il preferait retourner sur sa terre natale. Le rodeur lui avait fait part de ses envie de retourner chez soi... Il le suivrait, apres tout, il se comprenait, entre vieux combattants...


Le lendemain, ils se mirent en marche vers La Tyrie...

« Il n’y a donc aucune navette pour le secteur ?
-Non monsieur, pour la troisième fois ! Mais, vous savez, Le Poisson véloce est un superbe navire qui vous emmèneras partout en un rien de…
-Sauf là où je veux, évidemment ! »

Fëanor avait coupé court à la conversation. Aucun bateau pour le Hall aujourd’hui, pas une seul qui aurait le bon plan de passer à côté. Il poussa un soupir de douleur, sa jambe, son torse, tout son corps lui faisait un mal de chien.
D’un regard à l’homme en noir, il obtint son accord pour naviguer à l’arche du lion, puis de prendre là bas un des navires des Colporteurs. Il y en a toujours un.

Le rôdeur passa tout son voyage à dormir. C’était bien la première fois. C’est son camarade qui le réveilla pour changer de bateau, à l’Arche du Lion.
Il essayé de moins se reposer lors de ce second trajet, bien qu’il sentait une fatigue qui ne voulait pas partir.
« Ca finira bien par finir » Il aimait bien cette phrase, il l’avait trouvé grâce à son ancien maître, en rigolant. Mais depuis des dizaines d’années, il se la répétait dès que quelque chose l’embêtait.
Et là, quelque chose l’embêtait au plus haut point. Il n’avais pas récupéré en 4 nuits –et presque autant de jours- de sommeil. Là où n’importe qui penserait à un ras-le-bol physique, lui savait très bien ce qui lui arrivait.
« -Cet accident a ouvert une immense porte dorée à l’age, qui en profite maintenant pour me rattraper… »
« -Tu parles encore tout seul, Fëanor. On est arrivé.»
La remarque de son comparse le tira de son songe, et il se leva.
« Encore un de tes secrets hein ?
-De quoi veux tu parles ?
-Ta vieillesse, tiens. »
Fëanor fut surpris. Il s’était donc métamorphosé en deux jours ? Ou alors comment savait il ?
« Non, rassures toi ! Je me demande comment fais tu pour garder ce physique de jeune homme, c’est tout. »
Comme à chaque fois qu’il faisait de l’humour, l’homme en noir garda une expression sérieuse figée. Néanmoins, le rôdeur fut rassuré, et monta sur le pont.

Ce n’est que lorsque arrivé sur le port du Hall, et en prenant une immense bouffée d’air marin, qu’il s’aperçu que son riche haubert canthien brodé d’écailles et d’argent était dans un état pitoyable. Plutôt que de penser à la somme d’argent ainsi perdue –ce qui lui déclencherais une douleur à la tête supplémentaire- il couvrit du mieux qu’il pu ses plaies ainsi apparentes, et envisagea de prendre la direction de ses appartements.
Après tout, peut être que personne avait remarqué son absence ? Il était un rôdeur toujours en mouvement.
Il boitait et toussait à chaque boitement, et plus ils toussait, plus son abdomen le lançait, et plus il avait envie de marcher vite pour se coucher. Il dut s’asseoir sur les marches d’une masure, essoufflé par ces éprouvants cents derniers mètres, lui qui avait fait plusieurs fois le tour du continent.

C’est un beau mardi matin en été, il est encore tôt, c’est une journée comme tant d’autres, tout le monde vaque à ses occupations journalières, il y a pourtant une certaine agitation du côté de la salle à manger des Colporteurs.

Megumi était en train d’y éffectuer les cents pas.

- Nom de @#§¢¦% *regarde craintivement vers le plafond* ayant peut d’avoir offensé les dieux
-Mais où est donc Timomega, il m’avait pourtant promit d’être de retour pour lundi au plus tard.

Effectivement voilà quatres jours que Timomega Darphenix avait quitté le hall pour rendre soit disant une visite de courtoisie au Trapistes, même si tout le monde connaissait la véritable raison de son déplacement. Timomega avait avant son départ promit de revenir a temps pour accompagner Megumi a l'Arche du Lion affin qu’elle puisse racheter certains produits rares nécéssaires à la préparetions des ses médicament, et il s’avait pertinament que Megumi avait en horreur de voyager seule et qu’il est toujours préférable d’accompagner une moniale, même si celle-ci était en mesure de se débrouiller seule face au danger.

Megumi inquiete, décide donc de partir en direction du hall des Moines Trapistes, vérifier qu’il lui était pas arrivé malheur :

Tout en préparent quelques affaires, elle essaye de se convaincre du contraire.

- Cet énergumène à encore du faire des siennes et se fourrer a nouveau dans de beau draps. Mais bon pensa-t-elle cela est dans ses habitudes

Megumi empoigne son sac, sort de ses appartemets, et observe les personnes présentes au hall, c'est alors qu'elle appercoie, affalé sous un arbre, Ysaline, une jeune et robuste guerriere, et fine lame, elle avait à elle seule réduit les plus valereux guerriers aux silence, et elle prenait un malin plaisir à provoquer les hommes et de les humiliers.

- Bien, elle ferat l’affaire.

Megumi, se dirige avec un grand sourire vers sa proie :

- Bonjours Ysaline, comment va-tu ? sa ne te dirait pas de m’accompagner au hall des Trapistes, se cherche à prendre les nouvelles de Timomega parti il y a quatres jours pour la même destination, qui d’ailleur devrait déjà être de retour, et je me fait un peu de souci pour lui.

Ysaline, dans un geste calme d’abrobation, se relêve, et attapre son épée qui reposse sur le Tronc.

- Bien sur je vient, on ne laisse jamais une Colportrice partir seule, de plus si elle est a la recherche d’un des nôtres.

Toutes deux remplissent leurs gourdes, quittent le hall en prévenant les gardiens de leurs destination et se mettent sur la route.