[RP] 2nde Campagne interguilde : Alliances et Trahisons

« Je ne pensais pas remettre cette cape si tôt… »

Dans la cabine, à bord du bateau qui fendait les flots en direction de l’île du Royaume Tellurique, Maelin, jeune élémentaliste à la tête de l’abbaye des Moines Trappistes, aidait Syakalyl, l’élu de son cœur, à mettre une cape verte, aux couleurs de la Confrérie Tellurique. Le couple projetait de rencontrer le seigneur de guilde Mirhandil Clarys, l’ancien supérieur de Syakalyl, afin de négocier un traité d’alliance.

Les temps passés avaient été rudes entre les Moines Trappistes, les Frères du Royaume Tellurique, et les Colporteurs d’Ascalon : complots, tentatives d’assassinats, guerres larvées, meurtres, trahisons…

Les guildes avaient failli s’entre-déchirer mutuellement, et avaient frôlé l’anéantissement réciproque.

L’heure était aux alliances…

Lorsque Syakalyl débarqua sur le quai, les gardes en faction ne purent réprimer un hoquet de surprise, ce qui n’étonna guère l’ex-ambassadeur. Tout le monde ici le croyait mort, à l’exception de quelques Frères. Mais de par sa notoriété, il n’eut aucun problème pour parvenir au cœur du palais, jusque dans la salle d’audience du seigneur Mirhandil… Là, il y retrouva Darth Eluia, qui en dépit de sa surprise, l’informa que Mirhandil était actuellement occupé dans la salle des archives à rédiger ses mémoires.

« Peu importe, j’attendrai. »

Le temps que l’on aille informer le seigneur des lieux, Syakalyl bavarda avec Eluia, et lui résuma brièvement les évènements passés.

Mirhandil faillit faire déraper sa plume lorsqu’il fut averti de la présence en ces lieux de Dame Maelin, et surtout de Syakalyl. « Bien, prévenez-les que j’arrive d’ici peu. Qu’ils attendent pour l’instant dans l’antichambre du Conseil. »

Le seigneur referma à regret le recueil des Telluriques dans lequel il s’apprêtait à rédiger ses mémoires. « Ce n’est que partie remise », se dit-il en rangeant soigneusement le livre sur son présentoir. Puis, oubliant Sheena, qui devait se trouver dans l’aile « Franc-Sois », il remonta prestement les marches de l’escalier en tentant de remettre un peu d’ordre dans son esprit tourmenté.

La joie de revoir son ami se mêlait à un sentiment indistinct qu’il n’arrivait pas à identifier, mais qui le rendait d’humeur sombre. Bien entendu, tout s’était déroulé en grande partie comme il l’avait prévu à l’origine avec Syakalyl ; cependant, tant de machinations lui donnaient désormais une impression de malaise. Etait-ce la fréquentation de Sambre qui égratignait autant son âme ?

Qu’importe, d’un revers de la main, il effaça tous ces troubles afin de se refaire une consistance devant ses deux hôtes de marque.

A l’entrée de l’antichambre, il rattacha ses cheveux, ne laissant que quelques mèches pendre de façon négligée devant son œil droit, puis il rajusta sa tenue avant d’ouvrir la porte. « Tiens donc… Que me vaut l’honneur d’avoir la visite de deux si fameux fantômes ? » dit-il en guise d’introduction.

Syakalyl hésita un instant, intimidé, avant de prendre la parole pour aller droit au but. « Seigneur, si je reviens à vous en ce jour, c’est pour reprendre ma place d’ambassadeur… Si vous daignez m’accepter à nouveau, bien sûr. Les griefs qui m’ont contraint à quitter la Confrérie n’ont plus lieu d’être, et le bien-être du Royaume me tient toujours autant à cœur. Maelin et moi voudrions vous exposer un projet d’alliance, qui devrait nous prémunir contre les risques de guerre auxquels nous avons du faire face. Notre projet est ambitieux : nous voudrions fonder une alliance qui conjuguerait la puissance et les spécificités de chacune de nos guildes, une alliance qui ne serait égale à nulle autre, une alliance qui écraserait de sa suprématie les menaces dont nous pourrions tous faire l’objet !"

Un fauteuil en cuir recouvert d’une peau de drake supportait le Seigneur Tellurique qui, calé confortablement dans l’épaisseur du siège, croisait puis décroisait les jambes au gré de la discussion tout en faisant danser devant lui la robe pourpre prisonnière d’un verre de cristal.

« Hum ! » finit-il par dire après un long silence, « cette idée d’alliance me sied parfaitement. Notamment en ces temps de guerres qui risqueraient de nuire gravement à nos guildes respectives. Une sorte de rapprochement me semble être effectivement un bon moyen, pour nous tous, de survivre, dans un premier temps. »

Mirhandil but une gorgée afin de laisser ses derniers mots flotter dans l’air.

« Je n’en attendais pas moins de toi, Syakalyl, reprit-il. Reste à régler maintenant les problèmes d’organisation qu’amène incontestablement ce genre de traité. Si une alliance semble en effet inévitable, elle ne doit pas se faire au détriment des entités qui la composent. Que cela soit clair, aucun organe ne pourra jamais être au-dessus des Telluriques, et je pense que mon point de vue sera partagé par tous les chefs de guildes qui composeront cette alliance. D’ailleurs, Dame Maelin pourra certes parler au nom des Moines Trappistes, mais qui pourra engager la parole des Colporteurs ? »

A cet instant, la porte de la pièce s’ouvrit, et Armania pointa timidement le bout de son nez. « Pardonnez moi de vous déranger, mais j’aurais bien besoin d’aide… Je m’entretenais dans mon bureau avec Vassilissa, des Colporteurs, au sujet d’un projet de traité diplomatique, lorsqu’elle est soudain tombée dans les pommes… Quelqu’un pourrait venir voir ce qu’elle a ? »

Mirhandil eut un fin sourire. « Et bien voilà ! Que pourrions nous demander de plus, sinon une bonne bouteille de vin millésimé ? »

Tout cela était trop confus. Malgré la tenssion Natacha Cendrelune était rester au hall des moines trapistes en tant qu'ambacadrice auxiliaire. L'endroit était charmant et ses habitants tout autant elle n'aurait pas du mal a s'y faire.

Reflechisant à même la taverne sans porter attention aux discutions agitées du lieu elle se rememorait tout les évenements.

Plusieurs faits étaient rester flou dans cette affaire et elle comptait bien y fourer son nez.

Qui lui avait fait cette vilaine douleur dans le dos lors de l'intrusion de Syakalyl et elle même ?

Qui avait tirer la flèche fatale a Bernardo Gui ? Cet homme était le témoins et instigateur de bien des complot chez les trapiste et un des dard l'avait fait taire, mais lequel ?

Traz attendait toujours d'être juger, retenut quelques part.

Qui avait causer se sentiment d'opression cadavérique autour de l'abaye pendant les fait ?

Bien d'autres questions restait en suspent ne l'avait même pas efleurée et elle le sentait.

Alors qu'elle grifonait les liens entre les personnes impliquées sur un parchemin un moine vint la voir deux verre à la mains.


Ma belle dame vous devriez vous amusez ici. Nous fêtons le retour de notre charmante Maelin. Prenez ce breuvage et rejoignez nous donc !

Souriant au moine elle rangea le parchemin dans sa besace et but une gorgée de la bière. Après une dance endiablée avec ce dernier elle s'éclipsa de nouveau pour deguster la bière des moines trapistes.

De la ou elle était elle pouvait voir Maelin et Syakalyl parler ensemble à grand sourires malgré leurs blessures. Les observant un moment elle plongea dans la mélancolie. Elle vit renaitre en elle encore une fois cette petite étincelle de jalousie qu'elle avait dompter tant bien que mal. Se rememorant le passé elle se dis que Lila avait bien de la chance de son vivant et qu'elle comprenait son sentiment de jalousie à son égard. Tout en dégustant la bière aussi douce et amer que ces sentiments elle finit par se laisser aller et reprendre la dance avec ses nouveaux alliés.

La journée touchait à sa fin un cavalier s'approchait du domaine des Frères du Royaume Tellurique. Au loin un orage naissant se faisait entendre. L'homme sur sa monture avancait au pas jusqu'aux pieds des remparts du domaine. Les gardes étaientt occupés à allumer les diverses torches de l'entrée, l'un d'entre eux se retourna suite aux bruits des sabots du cheval qui venait de s'arreter à quelques mètres face à eu. Le garde s'avança vers l'homme la lance au point suivi par deux autres hommes en armes.

" Qui va la ? " Lança t-il d'un ton sec

L'homme sur sa monture était recouvert d'un large et long manteau qui recouvrait l'arrier du cheval . Le capuchon du manteau ne permettait pas au garde de distinguer clairement le visage de l'homme.

L'homme mystèrieux pris alors la parole d'une voix calme et posée

" Pouvez vous m'annoncer à Syakalyl Defererith je vous prie "

" Et qui le demande sir ...? " Le garde se penchait afin d'essayer de voir si l'homme portait les couleurs d'une guilde, mais rien ne dépassait de l'épais manteau.

" Sachez que l'on ne dérange personne pour des inconnus " Ajouta le garde qui s'avancait vers l'homme.

L'homme tendit alors le bras et donna au garde un objet. C'était une rose, un magnifique bijou en or, exquisement ciselé, d'un réalisme saisissant.

" Montrez ceci à Syakalyl Defererith je vous prie et il comprendra "

Le garde entra dans le dommaine avec dans sa main la rose et ordonna au autres gardes de surveiller l'homme. Au moment ou le garde passa l'imposant portail quelques goutes commencaient à tomber puis se fût l'arrivée d'une averse. Les gardes s'étaient mis à l'abris de chaque coté de la grande porte face à l'homme toujours sur sa monture. Des éclaires déchiraient maintenant le ciel et le tonnerre grondait et résonnait dans toute la vallé entourant le domaine.

La réunion avait été mouvementée encore une fois.
Un nouvelle attentat avait été perpetré sur la personne de Maelin.
Syakalyl, émeché et en colère avait faillit causer un incident diplomatique.
Hyalma et liliandra avait été soupconnées de la tentative a tour de rôle sans véritables preuves.

La bière avait couler a flot et cela n'avait pas arranger les choses.


Après la réunion Syakalyl avait présenter sa nouvelle fille à Maelin puis à Natacha. Une fois la petite couchée et Maelin rentrée se reposer de sa blessure Natacha avait discuter un peu avec Syakalyl. Elle nota dans son journal les dernier mot de la conversation comme pour ne pas oublier.

Pense a ta famile a ton role....

Ma famille, est ce que j'en mérite vraiment une....

Tu est maintenant père, cesse de te mettre en situation de danger s'il te plait.

Je n'ai pas le choix....
Je suis obligé.... de le faire....

De quoi parle tu ?

Sinon.... elle va ma le.... faire payer....

Elle..... ne veut.... pas...

Il avait grimacer de douleur avant de s'éfondrer évanoui après cette dernière phrase....

Il tenait à la mains un médaillon representant lysa. Que pouvait bien vouloir dire tout ca ?

La tentative sur Maelin était assez génante comme ca. La dague ne donnerait surrement pas assez d'indices. C'était pourtant la seule preuve.

Natacha esperait que cela n'était qu'une reminescence d'un passé sombre et non une avant goût du futur.... Mais rien n'était moins sur.

*Timomega discutait Au Hall des colporteurs de sa mesavanture de l'autre jour*

"Oui oui je vous dit, Hyalma... je l'ai vu juste a pres l'attentat fuir par les portes entrouvertes, j'ai essayé de la suivre mais elle m'a... *Timomega eut honte rien qu'au rappel de sa mesavanture, qui avait fini au beau milieu de l'eau" Semé! Oui voila, elle m'a semé! Heuresement, Thaot etait la pour m'aider a la retrouver... Nous avons fouillé le hall des telluriques et nous avons donc reussis a l'emprisonner...

-Et alors? Pourquoi elle n'est pas la?

-Silence! C'est moi qui parle! Ah jvous jure, cette jeunesse, enfin bref...Moi Thaot et d'autres Lca l'avons entourés et ensorcelée pour qu'elle ne puisse pas s'enfuir... Elle se débattait la bougre... *Timomega fait alors une grimace au souvenir des 6coups qu'elle lui a donné, a des endroits plus ou moins douloureux*.... Mais...MAis...Elle! *montre Lumina du doigt* Elle l'a laissé s'enfuir comme quoi il n'avait pas de preuves! Elle etait desarmé, enfin, tout de moins d'apres ce que nous avons vu... Nous aurions ou l'interroger ultierieurement apres que Maelin aille mieux et savoir ses raisons...

*Timomega s'eloigne et laisse les Lca discuter entre eux et faire un debat*


-Il faut que je trouve un moyen de la retrouver.. Mais je ne pourrais pas le faire a distance sur un bateau... *reflechit*


*Un Lca assez louche passe alors*

" Et toi! Oui toi avec la tete laide... Approche! Vladimir c'est ca?
-Mezzire?
-Tu connais Hyalma?
-Euh...Ze crois...
-Bon, j'aimerais que tu la pourchasse et que tu l'attrapes...
-Pourquoi Moa?
-Parce que c'est comme! Ne discute pas! Au boulot!
-Bien mezzire..."


*Timomega prit ses affaires, il avait un bateau a prendre*

Le voyage était rude. Garlaa s’en voulait de ne pas avoir pensé à sa potion contre le mal de mer.
Elle avait tout de même profité d’un court séjour chez Falka Waya en Kryte. En y repensant bien, ces deux jours loin de Cantha lui avaient fait le plus grand bien.
Alors que, tel un rouleau de soie la mer agitait ses immenses vagues, une île solitaire se dessina au milieu de flots. Ne voyant pas d’autres passagers à bord elle se précipita dans la cabine du capitaine.

« Excusez mon intrusion capitaine mais Kaineng se trouve dans une autre direction il me semble. »

Le capitaine demeura dos à Garlaa qui vexée haussa quelque peu le ton :

« CAPITAINE ! J’HABITE SHING JEA ET NON JE NE SAIS QUELLE ILE PERDUE AU MILIEU DE NULLE PART !!! »

Le capitaine se retourna en jetant un regard glacial à son interlocutrice. Garlaa fit de même.

_J’dois passer prendre quelques tyriens en partance pour Cantha, répondit le capitaine sur un ton las.

_Mais…mais ce n’était pas prévu comme ça. Il faut que je me rende à Cantha au plus vite.

_Et qu’est ce que ce qui vous rend si pressée Dame Walda ?

_Obsidia Thursdjinn m’a informé que Shiro Tagashi est revenu d’entre les morts et forme à cet instant même une armée d’âmes mutantes. Le ministre Cho a déjà succombé, cria Garlaa avec horreur. Son ton et ses gestes étaient aussi caricaturaux que dans une pièce de théâtre.
A peine eu t-elle finit sa phrase que le capitaine éclata de rire.

_ça ne me fait pas rire, lança Garlaa. C’est tout Cantha qui est touché et vous ne pensez qu’à vous moquer ?

Maîtrisant tant bien que mal son fou rire :

_Excusez moi Dame Walda mais je n’ai jamais entendu d’énormités aussi grotesques de toute ma vie. Shiro ressuscité et le ministre Cho à ses bottes ? AHAHAHAHAHAHAH !!!!!!!!!!

La ritualiste aux cheveux d’ébène pressa le pas et claqua si fort la porte de la cabine que la poignée s’en détacha.

Quelques minutes plus tard, le capitaine sortit de sa cabine toujours aussi calme. Il enjamba la poignée et se dirigea vers Garlaa Walda. Celle-ci se retourna et contempla le nouveau venu.

_Nous accostons au Hall des Colporteurs d’Ascalon Dame Walda. J’essaierais de me dépêcher avant que vous ne me cassiez toutes mes poignées de porte.

La ritualiste eu un sourire : Espérons que nos compagnons de voyage soit sympathiques.

_Je n‘en doute pas une seconde, répondit le capitaine. »

La situation à Cantha était désastreuse,on ne pouvai faire un pas sans se faire agresser,pour l'instant,on pouvait dénombrer trois ennemies..

Je pressa le pas,les deux gardes que j'avais embaucher me suivait,un homme et une femme...un bruit gutural me fit dresser l'oreille,la grande avenue etait désertique,ce qui renforçait le coté sinistre de cette rue délabrée..Je m'arreta,en attendant de voir ce qui avait produit ce cri lorsque soudain un hurlement de souffrance renforça ma conviction que nous n'etions pas seuls...Je fis un signe du geste aux deux soldats qui se rapprochèrent de moi et à nous trois,nous couvrions du regard toute la rue...Nous avions omis le ciel..

Je fus soudain cloué au sol,completement sonné,mes deux protecteurs m'aidèrent à me relever,je jetta un coup d'oeil derriere moi et apperçu un corps désarticulé...Je m'approcha doucement de cette chose qui fut autrefois un homme,sa posture avait quelque chose de malsain,sa jambe passait derriere sa nuque..Un choc sourd derriere moi me fit redresser la tete,je me tourna et vit l'une de ces atroces abérations...Un amas de chair avec des morceaux de membres et un semblant de visage..Il etait armé d'une masse en pierre qu'il agitait...Il le brandait en un geste de mort et fauché l'un des gardes,celui ci fut éjécté,je fis un geste dans sa direction et une aura bleu entoura son corps..je ne sentis plus aucune etincelle de vie..L'autre soldat etait en mauvaise posture...La créature prennait l'avantage..Le malheureux fut broyé par le marteau..je regarda ce spectacle morbide en ouvrant de grands yeux...

A présent, Garlaa maudissait le capitaine. Depuis une brève rencontre avec un certain Vladimir Von Ridnov elle demeurait là au milieu de nulle part. Certes, cette île avait tout pour plaire mais la ritualiste s’inquiétait pour ses élèves ainsi que pour Obsidia.
Cette dernière avait engagé deux gardes du corps en ces temps de troubles par simples précautions.
Lorsque Obsidia avait évoqué le nom d’Alberth Vifeerclair comme garde du corps Garlaa su tout de suite que son amie ne serait pas en sécurité.
Deux heures passèrent.

« _Hé Dame Walda ! J’crois que nos compagnons sont prêts, lança le capitaine en se rendant à son bateau, on va pouvoir tuer Shiro et ses méchants ! AHAHAHAHAHAH !!!!!

Garlaa le dévisagea :

_ça n’a rien d’amusant capitaine. Entrez dans votre cabine c’est ce que vous avez de mieux à faire."

Garlaa Walda décroisa ses jambes et quitta son banc pour entrer en compagnie des colporteurs dans le bateau. Au même instant une moinesse laissa tomber un grand sac découvrant alors une panoplie de lingerie fine sous le sourire béat d’un imposant guerrier.
Celui-ci laissa s’échapper un rire sonore. Garlaa sourie de la réaction de ce guerrier quelque peu simplet.
Une vingtaine de personnes défilèrent devant Garlaa qui s’installa par la suite entre une envoûteuse et un nécromancien à l’air endormi.
Lentement, le bateau quitta le hall des Colporteurs d’Ascalon. On partait enfin pour Cantha.

Enfin..La place du marché..devant moi..des cris autour de moi..l'obscurité..des mains m'aidant à me redresser..trop tard..ma conscience fut soufflé comme une bougie au milieu de l'océan..


Lorsque je me reveilla,j'etait allongée dans un lit de paille,une femme était au pied de mon lit,je me redressa..
La femme sursauta et leva la tete:
-Vous etes enfin reveillez!Vous avez eu de la chance vous savez,heuresement que mes modestes dons de guerison on pu soigner vos blessures mais vous avez tout de meme repris connaissance tres vite..Que vous est-il arrivé?
Je me preparai à repondre mais je me souviens ce qui m'avait été arraché..Des larmes roulèrent sur mes joues et je me mit à sangloter..

Après les déclarations de Natacha, Mirhandil décida de rendre visite à son ambassadeur.
Il fit doubler la garde devant la chambre du "malade" puis ouvrit la porte avant de la refermer derrière lui.
La chambre était baignée d'une lumière douce qui traversait les carreaux de la fenêtre principale.
Le corps de syakalyl était étendu sur le lit et seul un faible haussement de la poitrine permettait d'affirmer que l'homme était encore en vie.
Mirhandil se pencha au dessus de la tête de l'élémentaliste puis, avec des mèches de cheveux tenta de chatouiller les narines du gisant.
En l'absence de réaction, Mirhandil pinça fortement l'oreille droite avant de se résigner devant ce visage impassible.
-Et bien mon frère, dit-il en prenant la main de Syakalyl, dans quel bourbier t'es tu encore enlisé?
Avec toi, la vie n'est pas un long fleuve tranquille. Il faut toujours que tu fasses ton intéressant pour que l'on te remarque.

Bien cette fois-ci, que va-t-il falloir faire pour que le dormeur se réveille, car oui mon cher, le Dormeur doit se reveiller. Tu attendras encore un peu pour obtenir des vacances, certes méritées.
Et moi qui voulais prendre ma retraite, tu m'obliges à faire des heures supplémentaires. Quel égoïste tu fais !
Allez, ne me fais pas croire que c'est mon discours qui t'as mis dans cet état.

Mirhandil se leva vers la fenêtre, puis l'ouvrit afin d'aérer la pièce.
Après un regard perdu vers l'horizon, il reprit sa place pour continuer son monologue.
-Et dire qu'en plus, j'avais besoin de te parler pour avoir quelques conseils. Au lieu de m'aider, tu ne penses qu'à séjourner au pays des rêves, où à mon avis tu es encore bien accompagné, mon filou.
Le rire du rôdeur redonna un peu de chaleur à la pièce.
-bon en même temps, tu vas me dire que pour le coups, tu es prêt à m'écouter tout en étant le meilleur confident qui soit.
C'est bon, j'entends déjà ta réplique et je vois déjà ton sourire espiègle se dessiner en me disant: "Allez Mirh, tu peux me faire confiance, je vais être muet comme une tombe."
Bref, je suis sûr que tu m'entends et que tu dois bien t'amuser en me voyant.
Bon oui, oui, ne sois pas impatient, j'en arrive au fait, je sais,je me perds toujours en digressions, mais on en peut plus changer, hein, surtout à nos âges.
Mais tu sais, je suis un peu introverti, et je n'arrive que rarement à expliquer clairement mes troubles. Et de troubles il est question aujourd'hui.
Le rôdeur fit une grimace.
-Comment ça, je sais nager en eaux troubles; oui, cesse tes moqueries, là n'est pas le problème. Si je voulais te voir c'est que... pour une fois...j'avais besoin de ton expérience et peut-être de tes conseils.
Mais dans ton état actuel, je ne vois pas comment tu vas pouvoir m'aider.
Peut-être m'entends tu de là où tu es, mais en attendant, j'ai besoin de me confier et je ne sais à qui en parler.
Mirhandil fit une pause pour se concentrer, puis lacha d'un trait.
-Voilà, j'ai des sentiments plus que "fraternels" pour deux nécromanciennes de notre confrérie et je ne sais comment faire.
D'ailleurs, je suis tellement troublé que je ne suis plus capable de penser ou d'agir. tu sais très bien qu'avec les femmes, je suis totalement gauche.
Et tu sais très bien que je me suis interdit toute relation sentimentale afin d'être le plus efficace possible pour notre Ordre. Je me suis en quelques sortes sacrifié pour notre pérennité.
Le seigneur tellurique se prit la tête entre les mains.
-Ah et pour une fois que j'éprouve des sentiments, il faut que cela soit pour deux femmes totalement différentes.

Mirhandil se rembrunit d'un coups.
-Comment ça Lila, tu vas pas remettre ça sur le tapis tout de même.
tu ne vas pas jouer à l'amnésique de service. tu es muet, ça me suffit.
N'oublie pas qu'à l'origine, nous aurions dû être ensemble si je n'avais pas eu la lourde tache qui m'incombe.
C'est moi qui aurait dû t'en tenir grief de t'être marié avec Lila après avoir réussi à la consoler et lui faire comprendre les raisons de ma décision.
Et si je t'en ai voulu, c'est pour le mal que tu lui as fait par la suite.
Enfin bon, n'ouvrons pas les plaies qui ont eu tant de mal à cicatriser et revenons à nos moutons ou plutôt à nos nécromanciennes.
tu sais déjà de qui il s'agit n'est-ce?
Oui, je sais, comment être sur de leurs sentiments, hein?
Le rôdeur fut alors interrompu par un garde qui toqua à la porte.
Exaspéré, il leva la voix sans le vouloir.
-Que se passe-t-il ENCORE, j'avaios demandé à ce que l'on en me dérange sous aucun pretexte.
Le garde derrière la porte se racla péniblement la gorge avant de reprendre.
-Mes excuses mon Seigneur, mais une dame fait un esclandre à l'entrée et demande absolument à vous voir.
Je ne voulais point vous ennuyer avec ce détail, mais elle semble être l'ambassadrice d'une guilde alliée. Je crois que dans son hystérie, elle m'a dit se nommer Shéhérazade.

Mirhandil se leva, reposa délicatement la main de Syakalyl puis en soufflant se dirigea vers la porte.
-Bon allons donc voir cette dame qui fait tant de jérémiade.

[HRP] ce RP a été réalisé par : Nutelléa , Gengis Delmeth ,Ashfak et Pastelos [/HRP]

Le bateau de Garlaa Walda avait accueilli Gengis Delmeth et Salmissira Kotsu, deux colporteurs d'Ascalon qui devaient se rendre en Cantha.
Le voyage se déroula sans encombres et les voyageurs arrivèrent au port de Kaineng.
Garlaa fut ravie d'arriver enfin sur la terre ferme et tandis que Salmissira observait les alentours, excitée par son arrivée, la ritualiste demanda à Gengis ses projets. Celui-ci lui répondit qu'ils allaient se rendre sur l'île de Shing Jea car "elle" y était. A ces mots, la moine regarda Gengis, lui prit sa grosse main dans sa petit main et elle le tira vers l'entrée de la ville.

Garlaa regardait la scène, étonnée par ces étranges personnes.
"Je connais bien cet endroit, je vais vous conduire au port qui vous mènera à l'île de Shing Jea si vous le souhaitez.

-Ce sera avec plaisir, montrez nous donc le chemin! ... Salmissira, ne vas pas trop loin tu vas te perdre dans cette foule!"

La moine se retourna vers Gengis et lui sourit.
Les trois compagnons arrivèrent sur la place du marché, bondée de monde. Ils se dirigeaient en direction de l'embarcadère, quand Garlaa poussa un cri énorme.
Gengis et Salmissira se retournèrent vers elle et la virent enlacer une ritualiste blonde.
Les deux femmes semblaient très émues et ravies de se voir.
"Oh je suis si heureuse de te voir Obsidia! Tu t'en es sortie vivante, je suis tellement rassurée!"
Garlaa regardait son amie avec une joie intense.

Je…je …tu m’as fais tellement peur Obsidia »

Garlaa se mit à pousser des petits cris de joie à la façon d’une hystérique sous le regard habitué de la ritualiste aux cheveux blonds, et le regard étrange de Gengis.
Salmissira regardait les deux femmes et semblait les envier, elle laissa apparaître un petit sourire triste.
Garlaa se dirigea vers les colporteurs en compagnie de la nouvelle venue.
"Je vais faire les présentations. Alors voici Obsidia, mon amie mais aussi Gardienne de la Parole, Obsidia voici... heu...
-Je suis Gengis, et voici Salmissira."
La moine sourit à la nouvelle venue et celle-ci lui rendit son sourire, mais ignora le guerrier.

"Nous nous rendions à l'île de Shing Jea Obsidia, ces deux personnes doivent y retrouver quelqu'un. Viens donc avec nous!"
Salmissira semblait excitée par son arrivée en Cantha, elle regardait partout et se dépêcha de partir en direction du port.
Garlaa murmura au guerrier
"Dites moi Gengis, elle ne serait pas un peu simplette cette jeune femme?
-Je ne vous permets pas de parler ainsi de mes amis. Si tous les simplets étaient comme elle, le monde n'en serait que meilleur.
-Heu... Bien..."

Arrivés sur le port, Garlaa discuta avec le capitaine du bateau qui allait les emmener sur l'île.
En attendant le départ, Salmissira s'inclina devant la statue de Mélandru postée à côté des quais. Songeuse, la moine laissa une larme couler le long de sa joue puis se retourna en direction de ses compagnons avec le sourire. Obsidia la regardait d’un air de compassion.

Arrivés au port de Seitung, Gengis remercia Garlaa Walda et son amie pour les avoir accompagnés jusqu'ici. Garlaa remercia les colporteurs pour leur compagnie de la part d'elle même et de son amie.
Puis Gengis suivi calmement Salmissira qui avançait dans tous les sens, se fondait dans la foule, excitée et angoissée, cherchant quelqu'un du regard, désespérément. Tandis que les deux ritualistes se retrouvaient enfin seules pour se raconter leurs périples.

[HRP] Pour comprendre ce texte comme il le faut veuillez vous référer à « RP et relations de Gardiens des Connaissances Interdites » [/HRP]

Garlaa avait peut-être permit à Salmissira de retrouver une amie, mais en se rendant à Shing Jea une nouvelle terrible les attendait elle et Obsidia.

La robe de Garlaa volait au rythme des flammes dévorant le temple. Là gisaient des corps massacrés et de bâtiments détruits de manière sauvage. Sur les décombres demeurait une lettre, intacte. Totalement abasourdie elle prit l’enveloppe dans ses mains frêles pour le déchirer d’un geste tremblant. Elle poussa un cri étouffé en lisant cette lettre puis le regard horrifié la laissa tomber au beau milieu du feu :

« _Massacrés…Ils ont été massacrés…le temple …détruit…


Elle fit une pose ; Comme pour rendre la situation plus pesante qu’elle ne l’était déjà.

_Détruit…Karreit Names …elle a mit la main sur…les livres…elle a massacré tous les disciples. »

Elle fondit en larmes, se jetant à terre brutalement. Elle frappa le sol avec désespoir abattu, anéantit par la lettre de Karreit. Elle s’était vengé de leur dernier combat et s’était emparé des Grimoires de l’Interdit.
Karreit vengeresse et Shiro ressuscité le pauvre ritualiste ne savait plus à qui s’en remettre.
Plus loin, dans les braises Obsidia se tenait à genoux, penchée sur un objet lui ayant été cher auparavant. Cette dernière se retourna vers Garlaa, essayant de cacher au mieux la tristesse qui la rongeait.

L'ile n'etait plus que ruines,ma maison avait été brulée et pillée..Garlaa etait assise sur une pierre,le regard incredule,completement boulversée,je crus meme appercevoir de la bave qui coulait le long de son menton..Je baissa les yeux sur les décombres lorsque soudain un objet attira mon regard..Une poupée brulée,coupée en deux..je la prit délicatement dans ma main et la regarda..Nous avions perdus plus que des stupides grimmoires,nous avons perdus notre chez nous et je vennais juste de le comprendre..

Voilà deux jours que Garlaa Walda demeurait là, dans son habitacle calciné, les yeux grands ouverts et couverts de larmes. Le regard paralysé par l’horreur elle fixait un point imaginaire, la bouche desséchée.

Cet évènement l’avait encore plus traumatisé que la mort de sa famille six mois auparavant. La maison noircie par les flammes gisait comme une montagne effondrée sur elle-même. Obsidia se tenait devant Garlaa et lui tendit la main comme pour tenter de la rassurer.

Garlaa Walda cherchait un sens à tout ceci : Pourquoi avoir volé « les grimoires » ? Karreit savait très bien que les livres étaient scellés et qu’aucun sort de ne pourrait les ouvrir. Pourquoi avoir massacré tant d’innocents pour de simples livres magiques que cette infâme Karreit ne pourrait pas exploiter ?

Obsidia, par son langage des signes dit à Garlaa qu’elle avait envoyé une lettre de détresse aux colporteurs afin qu’un bateau vienne les chercher pour accepter les deux survivantes au sein de leur guilde.
Comme sortit d’un long rêve éveillé Garlaa posa ses yeux sur la muette puis la fixa avec tristesse :

_ « Tout est perdu Obsidia. Tout est perdu. »

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N’ayant à présent plus d’habitations, les deux ritualistes durent s’installer dans les ruines de leurs maisons jadis ensoleillées et pleines de vie. Garlaa mit trois jours à se remettre du choc émotionnel durant lesquels Obsidia se tint à ses cotés.
Chaque jour la ritualiste aux cheveux d’or sortait du temple, espérant voir arriver le bateau des colporteurs se rapprochant tel une vague d’espoir s’échouant à ses pieds.

Au troisième jour Obsidia se précipita dans le temple trébuchant au passage sur quelques débris. Elle déboula dans la bâtisse où Garlaa tentait de reconstituer une statue de son ancêtre avec précautions et agita ses mains en tous sens.
Un sourire d’ange se dessina sur les lèvres pulpeuses de Garlaa. Elle se retourna vers la sortie du temple et dans une lumière éblouissante trois Colporteurs d’Ascalon apparurent.
Garlaa Walda sécha ses larmes, laissant échapper un petit rire rassuré.

Ce fut le cri du rapace qui suspendit mon geste. Le verre de vin à la bouche, je me figeais l’espace d’une seconde. Puis, repoussant ma chaise sous le regard étonné de Traz, j’allais enfiler le gantelet, posé négligemment sur une commode en bois.
Nous dînions dans la grande salle à manger, jouxtant la salle d’armes, devenue mon office. Les portes fenêtres donnaient sur l’extérieur, laissant le vent du Nord tourbillonner autour de nous. Son air glacial et mordant avait l’avantage de refroidir l’endroit. Et minute après minute, il soufflait plus violemment, annonçant l’orage.
Le cri se répéta et l’oiseau pénétra en force dans la pièce. Un instant surpris, le rodeur le contempla sans un mot ; sans se rendre compte que son chat, jusqu’alors sage, venait de se redresser, attentif peut être à sa nouvelle proie.
Immense, le volatile fit encore deux, trois tours en rasant le plafond, avant de se poser sur mon bras tendu.
- Tenez votre fauve, Traz, déclarais-je pour prévenir tout débordement. Si Oona à l’intention de se faire un canari pour ce soir, j’en ferais un civet pour demain !
Il dut prendre ma menace au sérieux, car il essaya de calmer son animal. Gratouilles et paroles à l’appui.
Si elle m’envoyait l’aigle, la nouvelle n’allait certainement pas me faire plaisir.
Deux messages étaient enroulés aux pattes. L’un, que je reconnu aussitôt, était le papier à en tête de la famille des Lunemiel. Ou tout du moins, ce qu’il en restait. L’autre était scellé avec un sceau magique d’envouteur. J’entrepris de défaire le premier.
Natacha te cherchait. J’ai pris la liberté de l’interroger. Je te remets son message. Prends soin de toi.
Concis et grave. Non, la nouvelle n’allait pas me plaire.
Quand j’eus récupéré le second parchemin, je laissais l’oiseau de proie voler jusqu’à son perchoir où l’eau l’attendait.

Je lus une fois, puis deux. Et, comme je m’y attendais, la colère m’envahit. La rage bouillonna dans mes veines, donnant corps à mon pouvoir. Je le laissais presque me dominer. A la limite de mes capacités. Les effluves vertes coulaient de chacun de mes pores sans que je prenne la peine de les contenir. Je les voyais suinter. Je les voyais ramper sur ma peau blanche. Mes iris n’étaient plus que des fentes, mes sens en éveil. A mes pieds, une marre de magie ondulante ne demandait qu’à partir à l’assaut.
Je chiffonnais le papier dans ma main, d’une calme fureur.
Personne ne posait les pieds chez moi sans mon autorisation. Personne n’osait venir sur mon île si je ne le décidais pas. Personne. Et certainement pas, un pauvre et ridicule assassin à la solde d’une guilde.
Je savais que beaucoup de gens voulait sa peau. Je savais que beaucoup de monde le voulait mort. Pas de justice, pas de tribunal. Pas de procès équitable. Et d’après cette missive, ses propres frères aussi. A quoi donc servait sa guilde, si sa propre famille le trahissait ?
Je fixais Traz par delà la pièce. Il m’observait, silencieux. Un sourire éclaira soudain son visage quand son félin se rallongea tranquillement à ses pieds.
Fallait-il en parler à Mirhandil ? Etait-il encore assez lucide pour prendre une décision ? Ou cette femme, cette Sheena, l’avait manipulé pour le convertir à la trahison ?
Je me tournais vers le buste de Grenth dans un coin de la pièce. La statue en Jade rayonnait bizarrement dans la pénombre des bougies. Et toi ? Allais-tu laisser un quelconque malvenu venir fouler le sol de ton domaine ? Allais-tu laisser faire ça, impunément ?

Moi, certainement pas.

Un Homme a écrit:

La journée touchait à sa fin un cavalier s'approchait du domaine des Frères du Royaume Tellurique. Au loin un orage naissant se faisait entendre. L'homme sur sa monture avancait au pas jusqu'aux pieds des remparts du domaine. Les gardes étaientt occupés à allumer les diverses torches de l'entrée, l'un d'entre eux se retourna suite aux bruits des sabots du cheval qui venait de s'arreter à quelques mètres face à eu. Le garde s'avança vers l'homme la lance au point suivi par deux autres hommes en armes.

" Qui va la ? " Lança t-il d'un ton sec

L'homme sur sa monture était recouvert d'un large et long manteau qui recouvrait l'arrier du cheval . Le capuchon du manteau ne permettait pas au garde de distinguer clairement le visage de l'homme.

L'homme mystèrieux pris alors la parole d'une voix calme et posée

" Pouvez vous m'annoncer à Syakalyl Defererith je vous prie "

" Et qui le demande sir ...? " Le garde se penchait afin d'essayer de voir si l'homme portait les couleurs d'une guilde, mais rien ne dépassait de l'épais manteau.

" Sachez que l'on ne dérange personne pour des inconnus " Ajouta le garde qui s'avancait vers l'homme.

L'homme tendit alors le bras et donna au garde un objet. C'était une rose, un magnifique bijou en or, exquisement ciselé, d'un réalisme saisissant.

" Montrez ceci à Syakalyl Defererith je vous prie et il comprendra "

Le garde entra dans le dommaine avec dans sa main la rose et ordonna au autres gardes de surveiller l'homme. Au moment ou le garde passa l'imposant portail quelques goutes commencaient à tomber puis se fût l'arrivée d'une averse. Les gardes s'étaient mis à l'abris de chaque coté de la grande porte face à l'homme toujours sur sa monture. Des éclaires déchiraient maintenant le ciel et le tonnerre grondait et résonnait dans toute la vallé entourant le domaine.

L'homme restait de longue minutes sous l'averse à attendre le retour du garde. Ce dernier arrivait et se dirigeait vers lui qui était toujours sur son cheval. Il lui tendait alors la main pour lui rendre le pendentif et ajouta.

" Je n'ai pas trouvait Sir Syakalyl Defererith. De nombreux chose viennent de se produire ses derniers temps. Des mauvaises chose. Je ne peux déranger personne. "

Sur cette annonce l'homme plongeait sa main dans l'une des poches de son long manteau pour en sortir une lettre.

" J'avais prévu cette situation. Tenez portez juste cette missive à Syakalyl Defererith. Et m'étes vous à l'abri. "

Dans l'ombre de la capuche du manteau le garde apercevait un leger sourire. Il tenait dans ses mains la missive et le cavalier repartait lentement en direction du Nord toujours sous la pluie.

Le garde apporta la missive à Sya.

Citation :

Ambassadeur Syakalyl Defererith,

Vous me voyez très attristé face au malheur qui de nouveau Maelin Doucelarme. Je ne ferais pas de commentaire sur la situation ou vous vous trouvez.
Comme vous le savez je fais partie de l’Ordre des Chevaliers de l’Equinoxe et pour les raisons qui maintenant nous sépare je ne puis plus vous compter parmi mes amis. L’Alliance que vous avez formé se place au coté d’ennemis que notre Alliance combat. Nos aventures heureuses passées ensemble, à la recherche de la panacée pour sauver Maelin, sont désormais une déchirure dans mon cœur.
J’ai longtemps gardé l’espoir de voir la naissance d’une grande Alliance entre votre Ordre, celui des Moines Trappiste, des Colporteurs d’Ascalon et le notre. Mais il semble que certaines choses ne peuvent changer.
Je ne sais comment finir cette missive…

Dread Hult Chevalier de l’Equinoxe