nutelléa Ménestrel
Nombre de messages : 343 Age : 38 Date d'inscription : 15/07/2005
| Sujet: Un retour attendu. Jeu 6 Avr - 23:02 | |
| Quelques rayons du soleil parvenaient jusqu’à l’herbe, mais la plupart étaient arrêtés par les feuilles épaisses des nombreux arbres que compte la jungle Krytienne. Une jeune femme, à la peau blanche et dont la rousse et longue chevelure était retenue par deux chignons sur les côtés, arrivait tant bien que mal jusqu’à l’une des petites tentes montées sur les branches d’un immense arbre. Elle semblait avoir hâte d’arriver jusqu’à l’entrée, une sorte d’appréhension se faisait sentir en elle. Elle ne quittait pas la tente qui était tout à gauche du regard, comme si elle attendait que quelque chose s’y produise. Mais elle avançait vers l’abri, et rien ne bougeait ; à part les feuilles balancées par le vent, les morceaux de tronc mort que la jeune fille décrochait en grimpant à l’arbre et les animaux de la forêt allant d’une branche à l’autre.
La jeune femme arriva enfin devant la porte de la petite tente à gauche. Elle restait plantée devant, reprenant son souffle. Elle appréhendait le moment où elle allait pénétrer une nouvelle fois, enfin, dans cette petite baraque. L’excitation montait, son cœur se mettait à battre de plus en plus rapidement ; elle prit la décision d’entrer en dégageant timidement le tissu qui servait de porte. A l’intérieur, un peu de lumière pénétrait dans l’abri, suffisamment pour voir à son aise. Elle regardait partout, tournant la tête de tous les côtés, s’inquiétant de plus en plus ne voyant que des meubles poussiéreux, comme s’ils n’avaient pas été utilisés depuis plusieurs années. Personne n’était dans cette petite tente. Personne. Et surtout... Pas elle. Déçue, désespérée, les larmes aux yeux, la jeune femme s’assit par terre avec la table comme dossier. Elle posa sa tête sur ses jambes pliées, et la cacha entre ses mains. En relevant la tête, elle vit en face d’elle, sur la chaise, un morceau de papier un peu déchiré, par le bec d’oiseau on aurait dit. Désappointée, la jeune femme saisi le papier et se mit à lire. Certains mots étaient effacés par de l’eau, mais elle parvint à déchiffrer quelques mots.« ********* chérie, je suis désolée de ne pas ************************ affaire très urgente dont je ne peux me défaire. Pourtant, je tiens absolument à ***************. Tu dois venir me rejoindre si tu veux, ******************************************************************************** mais à toi de voir si notre amitié est toujours vivante. Je suis ******************************************************************************** Colporteurs d’Ascalon. Je t’attends. ******************* .»Le cœur de la jeune femme redoubla de vitesse, elle se sentait mal, ou mieux. Elle s’allongea sur le lit et s’endormit, en pleurant d’espoir et serrant très fortement contre elle le morceau de papier. | |
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