Eowadra Ellen

*Eowadra s’assis au coin du feu de la taverne du dragon pour commencer une saga. *
Un petit garçon s’approche d’elle est lui demande :
- madame c’est quoi l’histoire que vous allez raconter ? Y aura des chevaliers ? de la bagarre et des monstres ?
- Oui il y aura tout cela et d’autre chose encore, mais tout ne viens pas tout de suite dans le récit car ce que je vais te raconter c’est l’histoire d’une jeune personne, un peu particuliere, qui va rencontrer plein de chose, tu verras …
- Ahhhhhhh !

* Eowadra commence sont récite d’une voix douce et chantante *

Par une matinée brumeuse et froide d’un terrible hivers, dans une contrée bien loin d’ici, le jour venais a peine de poindre. Déjà, du mouvement se faisais dans la forêt impériale… un homme guettais sa proie, de son oeil agile et de son arc droit, suivais de prêt son prochain repas. Encochant doucement la flèche, bandant son arc, retenant son souffle, il se préparait à lancer la pointe mortelle.
Mais, soudain, il sentit une lame, qui commençait déjà à se creuser un passage au travers de ses vêtements, dans son dos. Il se figea, n’osant se retourner.
- Tu devrais débander ton arc et ranger ta flèche sinon tu finiras sur le gibet, nul ne dois chasser dans la forêt où l’impératrice et son héritier ont été tué. C’est un décret impérial et tu le sais.
- Il faut bien que je mange et cette forêt regorge d’animaux contrairement aux autres, j’ai une famille à nourrir.
La voix fébrile du chasseur ne sembla pas émouvoir plus que cela le propriétaire de la dague.
- La loi est la loi, et ma famille est chargée de la faire respecter.
- Ton père oui mais pas toi…
- Retourne chez toi, sinon au lieu d’un civet qu’on ficelle c’est toi qui sera ficelé.
L’homme débanda son arc, de toute façon le repas s’était déjà enfui. Il rangea sa flèche dans son carquois et se retourna tout doucement.
- Ton père n’aurait rien dit et m’aurait laissé faire.
- Je ne suis pas mon père !
Le propriétaire de la dague était emmitouflé dans une pelisse noire, sa capuche et son écharpe cachaient une partie son visage. Seuls ses yeux dures et froids comme du silex émergeaient de cette ombre noire. Le chasseur dépité s’en fût , triste à l’idée de son repas qui courrait dans la forêt alors que lui -même n’avait pas mangé depuis deux jours. Il rentra chez lui ramassant de-ci de-là du bois pour le feu, s’il ne pouvais mangé au moins lui et sa famille auraient chaud.
L’ombre en capuchonnée avait déjà disparu, s’étant dirigé vers une clairière où il avais laissé son cheval. Noir comme la nuit et immense, le cheval donnait l’impression que son maître était un freluquet. Il monta dessus et parti au galop.
Quand le chasseur arriva en vu de sa maison, il apperçut deux lapins pendu à une branche. Regarda autour de lui, et ne vis rien, ni traces, ni signes d’une visite récente.
Il rentra tout content, sans réfléchir plus avant de ce cadeau du ciel.
Caché en haut d’un arbre, une ombre le regardais rentrer chez lui bien au chaud. Au moins si lui était pris pour braconnage une famille ne se retrouverais pas sans soutien.

- Madame, c’est qui l’homme a la capuche dites ?
- Et bien cela tu le sauras la prochaine fois… quand je raconterais la suite.

(bon certain connaissent déjà mais je vais m'employer a finir ou du moin continuer cette histoire)

*Eowadra s’installe au coin du feu de la taverne du dragon pour continuer sa saga. *
Le petit garçon de la dernière fois lui demande :
- Dites ! dites ! Je saurais qui c’est alors ?
- Oui tu vas savoir qui c’est et en connaître d’avantage.
* Eowadra commence sont récite d’une voix douce et chantante *

Une ombre se découpe dans une clairière enneigée, se dirigeant vers la maisonnette éclairée. L’ombre se découpe en deux pour former un homme et son cheval, côte à côte l’homme ouvre la stalle de l’écurie ou le cheval s’engouffre, suivis du cavalier.
Quelque temps plus tard le cavalier sort, on ne distingue sa silhouette que par sa respiration vaporeuse. Silhouette qui disparait dans la maison, où un feu a l’air de brûler.
- Tu rentres bien tard. L’homme prêt du feu relève la tête en disant cela.
- Oui un problème avec des traces que j’avais trouvé de braconnage…
- Qui ? Dit-il inquiet.
- Le vieux Ben, je lui ai fais peur.

Le nouvel arrivant, se défais au fur a mesure de la conversation des diverses peaux et vetements qui le recouvre. Faisant apparaître une silhouette fine.

- Je lui ai porté des lapins pour qu’ils se nourrissent tous…
- Bien ! Il ne rajouta rien mais savaient tous deux ce que cela signifiais, il ne vallais mieu pas qu’elle se fasse prendre…

- Il y a eu une drôle d’arrivée aujourd’hui … Une sœur des forces supérieurs, voilée pour une phase spéciale de sa formation, on dit que les voilées sont celles qui cherche des réponses. En tout cas ses voiles étaient dans les dégradés d’orange ce qui veux dire qu’elle est proche de la consécration du jaune puis du blanc. Donc puissante. Elle cherchais un guide pour l’emmener sur les lieux du carnage impérial, je t’ai proposé.

- J’irai la chercher demain matin alors … Elle tourna les talons et se dirigea vers sa chambre.

- Fais attention elles sont dangereuses.

- Je sais …

La porte se referma dans un grincement…

*Eowadra reprend sa place qui lui est devenue habituelle près du feu. *
* joue une note avec sa harpe elle commence sont récite d’une voix douce et chantante *

Du haut de son cheval, le capuchon rabaisser, des yeux couleurs glaciers scrute la foule de ce jour de marché, marché déplumé par le manque de denrée… Il n’est pas dure de remarquer la femme voilée de orange, car peu ose s’en approcher. Elle attend patiemment devant le temple que son guide viennent la chercher.
Sal, descend de son cheval…

le petit garçon assidu l’interrompt. Dites madame c’est son nom ? Sal ? comme celui du centre ville ?
- son surnom plutôt, *elle recommence son récit*

Sal, descend de son cheval le tenant par la bride il s’approche de la sœur… même si il ne s’est pas annoncer, il sais qu’elle la vue.
- comme vous êtes là nous allons pouvoir partir.
Il se remis a cheval, la laissant se débrouiller pour monter toute seule. Il fit traverser la foule à son cheval et se dirigea vers la foret impériale.
Quand ils s’approchèrent de la croix de pierre, marque du drame, Sal alla se carrer contre un arbre et laissa la sœur seule a ses réflexions. Ce lieu qui aurait dût être sinistre ne l’était pas, les années et la neige avaient tous recouvert et laissé vierge de toutes traces sinon des deux seuls spectateurs.
- Beaucoup de monde viennent ici ?
- Non
- On a jamais retrouvé le corps de l’héritier, non ?
- Non
- Normal…
- * ?*
- Je pense que l’ont va vite savoir certaines choses… vous connaissez le lieu exacte ?

Sal montre la croisée des chemin du doigt…
La sœur se place au centre du carrefour, commence a incanté, fais tourné ses mains, les se remplissant de magie. Une phrase se termina et une tempête sembla se lever sur la clairière. Quand la neige se reposa doucement, Sal eut l’impression d’être saoul car deux images se surperposaient, celle de l’hivers froid et sombre et celle d’une belle journée de printemps…

Un bruit de martellement de sabots sur le sol se fît entendre sourdement laissant présager l’apparition imminente du carrosse au détour du chemin. Ils allaient trop vite, beaucoup trop vite. La route à travers bois qui traversait le conté n’était pas fait pour une tel calvacade. Les chevaux se cabrèrent arrêtant le carrosse dans un chaos indescriptible éjectant un des passagers sur le bas côté. Les poursuivant arrivaient et commencaient déjà à sauter de leur monture pour atteindre leur proie. Le carrosse voyait ses passagers fuir son habitacle protégé dans des directions éparses. Toutes étaient des femmes, deux d’entre elles fuyaient avec un nourisson dans les bras, la dernière attendant patiemment au centre de la clairière, déjà entouré par trois épéistes à la mine patibulaire. Elle eut le temps d’entendre un hurlement, puis un silence lourd avant de tomber elle même sous les coups qui lui était ascené.
La vision se troubla et disparut dans une bourrasque neigeuse.

La sorcière était là au milieu de la clairière. Elle resta là sans bouger pendant un long moment. Elle finit par se tourner vers son guide. Sal avait des traces humides sur les joues là ou une larme avait réussi à s’écouler. Nul mot ne pouvais exprimer ce que cette scène avais changer pour la contrée, le pays mais aussi pour Sal.

La sorcière rompit le silence en ces mots ébranlant à la fois la quiétude retrouvé des lieux et son guide.

- On m’a dit qu’on vous avais été retrouvé dans une malle dans une grange abandonnée le lendemain. Vous avez eu de la chance d’être récupéré par la bonne nourrice, mais après tout une mère protège mieu son enfant que celui d’un autre. L’héritier n’a pas eu cette chance.

Sal regarda sont interlocutrice cachée derrière son voile, n’arrivant pas a trouver le moindre indice d’émotions. Lui reprochais t on d’être encore en vie alors que l’héritier ne l’était pas ? Elle n’y pouvais rien, la seule qui ai réussi à s’en sortir du massacre …

- Non vous n’êtes pas la seule ! Cette interruption soudaine le cours de ses pensées lui fît peur. La sorcière lisait donc a travers elle ?

- Oui je le peux, pas avec tous mais il m’arrive de lire les pensées. Ma maîtrise n’est pas parfaite mais mon pouvoir est amené a devenir grand. Je vais vous montrer a quel point.

A ces mots Salya se raidit regardant effrayée la femme relever doucement son voile. Ce qu’elle découvrit en dessous l’effraya encore plus. Cette femme avait prit son visage et la regardais comme elle pouvais se voir dans un miroir, mais sans l’expression de frayeur qu’elle devais afficher en ce moment. Le voile redescendit et la femme reprit :

- Voilà juste une démonstration.

Elle se tourna et repartit vers les montures sans s’occuper de son guide toujours eberlué. Salya put quand même prononcer un mot qui lui brulais les levres.

- Qui… qui … d’autre a été sauvé … ce … jour là ?

La sorcière ne se retourna pas mais s’arrêta dans sa marche juste le temps de prononcer une phrase.

- La personne qui montra sur le trône avec le droit du sang pour elle.

Salya resta interdite devant cette révélation. Elle mit du temps a se remettre et a retourner aux chevaux ou la femme l’attendant patiemment.

- Demain nous partons vers la capitale, j’ai besoin d’une escorte et votre père m’a permis de vous emprunter.

Salya n’ajouta rien et se dirigea lentement vers la ville en laissant derriere elle la clairiere et tout e qu’elle y avais vu.

- Madame, l'héritier est vivant c'est ça ? Il est là quelquepart ?
- Et bien cela tu le sauras plus tard… quand je raconterais la suite. Tout viendras en son heure tu verras.
Eowadra se releva, lissant délicatement sa robe.
- C'est histoire est loin d'être fini, la suite viendras en son heure.