[BG]Fëanor et Maeglin Valandril, Arthas et Aredhel Celebrion

I : L’enfance troublée de Fëanor.


Fëanor eu au début une enfance plutôt heureuse, né dans un bourg dans les environs verdoyants de Rin, son père était garde du roi et sa mère fille d’un bourgeois d’Ascalon.

Mais il grandit dans le début de la guerre des guildes, la guerre commençait a peser dans les esprit de tous et la population s’agitait.
En particulier son père qui était devenu chef d’une guilde, ce qui emmenait fréquemment des étrangers en sa maison pour des affaires diplomatiques ou une simple tentative de massacre.
Fëanor préférait s’éloigner de cette atmosphère désagréable et passait beaucoup de temps dans la forêt. Déjà, il aimait explorer et vivre dans la nature.

Il fut remarqué par un maître Rôdeur du nom de Arnar qui lui fit connaître la divinité de Mélandru et lui donna son premier arc.
Il décida de ne plus sortir pour explorer les feuillages mais pour suivre l’entraînement de jeune rôdeur prodigué par Arnar. La situation se stabilisa, la guilde de son père est devenue très puissante et n’avait plus beaucoup d’ennemis et le jeune Fëanor apprenait vite, il tirait très bien à l’arc et avait un grand sens de l’orientation.
Sa mère à la maison le voyait de plus en plus sérieux et jugea que c’était l’absence de son père et la situation actuelle qui le faisait grandir vite.

Un jour que son père rentrait à la maison, Fëanor décida d’annoncer a ses parents qu’il était maintenant taillé pour être un vrai rôdeur.
Mais son père n’était pas rentré en vacances, une guilde du Sud avait traversé le royaume pour conquérir Rin et tout Ascalon. L’armée du roi n’était plus et le seul espoir résidait en la guilde la plus puissante du secteur.

La bataille fit rage aux portes de Rin et sans les renforts de héros de Fort Ranik, la ville faillit bien basculer, comme souvent durant son histoire. Mais la guilde du père de Fëanor avait été balayé par les forces d’invasions.
Celui ci avait fui le champ de bataille mais était poursuivit par les derniers survivants du Sud, bien décidés a ne pas partir sur une défaite. Lorsque Fëanor s’approcha de sa demeure accompagné d’Arnar, il vit une troupes de guerriers dans de scintillantes armures forcer la porte. Il se précipita mais Arnar le retenu et l’emmena se cacher sur la colline en surplomb. Les barbares du sud tuèrent sa mère, incendièrent tout et kidnappèrent son père, d'une valeur politique cruciale.
Fëanor courut vers le brasier qu'était devenu sa maison, rentra et sauva sa soeur Maeglin encore bébé qui avait bien failli finir en torche vivante. Arnar envoya Fëanor chez un ami a Ascalon et parti seul traquer les assassins pour que les braves de Rin puissent faire comprendre aux hommes du sud qu’il n’est pas la peine d’attaquer le roi.


II : Une période de changements.


Fëanor ne resta sans doutes qu’une nuit chez l’ami d’Arnar, mais il laissa sa jeune soeur a la garde de cet inconnu et s’en alla vivre en Hermite.
Il s’écarta du monde, voyant sa forêt traversée a mîntes reprises par des guildes guerrières, et même devenir champ de bataille.
Mais tout s’arrêta, et bientôt les seuls êtres a marcher dans la forêt furent ces ignobles Grawls et ces dévoreurs horripilants. Il fut le témoin de départs de populations et de replis de soldats vers le sud. Le ciel au nord s’assombrissait. Il décida alors de rentrer en Ascalon.
Là il vit que les rues du joyau culturel d’Ascalon n’était plus parcouru par des nobles et des flâneurs mais part une flopée de guerriers de toutes sortes, des magiciens, des archers, des êtres torturés, des disciples de l’Abbaye… Il alla voir le Roi mais la porte lui fut fermé, il se présenta pourtant comme fils du soldat Valandril mais ceci ne fit que déclencher les verrous supérieurs. Il décida de chercher le capitaine de la cité et trouva Sire Tydus. Celui ci le rejetât aussi en plaidant le manque du temps, il avait des « Académiciens » a recruter.
Déçu et en rage, il couru en haut des escaliers de la cité et scruta l’autre coté du rempart. Il aperçu avec stupeur au pied de celui ci des soldats se faisant massacrer par des bêtes atroces.



Une main se pose sur son épaule :
-Je vous ai vu quand les gardes d’Adelbern vous ont rejetés. Votre père était vraiment un bon soldat.
Fëanor se retourna et vit un homme en armure dorée.
-Mon père parlait souvent du capitaine Valandril, votre famille était amie de la couronne.
L’étranger s’éloigna un peu et le salua.
-Je suis le Prince Rurik. Je répondrais a vos questions.
Fëanor fut soulagé de ce visage familier dans cette atmosphère nouvelle pour lui. Rurik lui expliqua la situation ; finie la guerre des guildes, il était temps pour les hommes de s’unifier contre l’invasion des Charrs.
Il se mirent à marcher le long de la rue supérieure de la cité.



-Vous voyez tous ces hommes et femmes, tous ces garçons et filles ; ce sont la future élite d’Ascalon. C’est grâce a eux que nous résisterons. Et les Charrs ne traverseront jamais le grand rempart, il est invincible.
Il se tourna vers Fëanor et lui murmura :
-Ce rempart est puissant il est vrai, mais ce croire invincible derrière est encore une utopie de mon père. Munne la Nécromante m’a rapporté que des apprentis ont été retrouvés éviscérés dans les catacombes. Ca ne peut pas être des Grawls, des dévoreurs, des écailleux… et les squelettes et autres esprits hantant ces lieux sont beaucoup plus... propres. Oui, c’est un Charr. C’est en tout cas ce que je pense mais le roi refuse de l’admettre. J’ai chargé le moine Mehnlo de m’apporter des preuves.
Ils descendirent les escaliers.
-Je vous vois troublé et je vous comprend. Je ne sais pas combien de temps vous êtes resté Hermite et ce n’est pas mes affaires. En tout cas vous avez eu de la chance d’observer le monde de l’extérieur… Bien, je dois vous quitter. Je vais simplement vous demander de suivre la masse et d’aller parler au responsable des académiciens. Oh, vous ne savez pas ce qu’est l’Académie ? C’est là où les jeunes combattants deviennent des vrais guerriers, tout simplement. Nous avons besoin de bras sur le front, réglez vos affaires ici et je pense que vous avez assez d’expérience pour rejoindre les rangs de Tydus. Autre chose, trouvez vous un instructeur, il existe de nos jours de nouvelles techniques de combat tactique pour vous aidez a survivre. C’était un plaisir de parler avec vous, Valandril, bon vent et que Balthazar vous guide !

Sur ce le Prince Rurik s’en alla et Fëanor décida d’appliquer ses conseils a la lettre.
Fëanor resta longtemps a explorer le royaume avant de partir pour l’Académie, mais il restait toujours refermé sur lui même, comme il l’était resté pendant des années. Il suivi les instructions de maître rôdeur Nente mais il ne retrouvait pas la vigueur qu’il avait avec Arnar. Fëanor fit de nombreuses besognes et quêtes pour la population. Curieux pour la magie il fit un voyage dans les Cimefroides pour apprendre les bases de l’élémentaliste. Un jour maître Nente l’envoya chercher un compagnon rôdeur de l’autre coté du rempart. Il parti seul.
Il continua un peu au nord en comptant sur sa discrétion pour éviter les Charrs. Il entendit vite des bruit de batailles et d’entrechocs de lames. Il se dirigea vers la source du bruit et vit un guerrier en tenu annelée se battre avec un Charr Guerrier-Lame.
La bête musculeuse assénait des coups vraiment féroces mais le guerrier semblait résister, il réussi même a désarmer le Charr. La bête immonde se jeta alors sur le combattant, lui arracha son bouclier et commença a le lacérer. Fëanor avait préparé un flèche enflammée et sans attendre la décocha dans le coup de la créature dont la tête pris feu instantanément. Ensuite il posa son arc et s’en alla en courant.
Le guerrier a terre le vit revenir un peu plus tard avec dans sa main un onguent puissant. Fëanor lui appliqua et le guerrier pu se tenir debout, mais il fallait vite retourner a la porte et trouver un moine de l’académie.
Plus tard il se lia d’amitié avec ce guerrier du nom de Thaoth Ardor qu’il considère comme son frère d’armes. Lui aussi avait grandit avec la guerre des guildes, ils partagèrent vite les mêmes idéaux. C’est ensemble qu’il se dirigèrent vers l’Académie, en ne sachant pas que c’était la dernière fois qu’il voyait le royaume d’Ascalon et son mur étincelant dans cet état de pureté et de beauté. Le ciel s’assombrit pour toujours…


III : L’Académie et le retour en Ascalon.


Fëanor vit de nombreuses batailles et par de nombreuses fois son bataillon connu la misère du repli et de la défaite. Même les victoires étaient synonymes de pertes et de mort. Mais les soldats était braves et les Charrs ont été repoussés loin. Trop loin.

Le bataillon dans lequel se trouvait Fëanor devait retrouver deux autres bataillons au nord du Corridor de la Flamme. Dans l’un de ces deux groupes se trouvait Thaoth Ardor. Mais les deux amis n’ont pas eu le temps pour les retrouvailles, il fallait marcher et combattre les restes de l’armée repoussée précédemment. Les commandants et les soldats sentaient tous la victoire approcher et par la même occasion le retour chez eux.

Mais la précipitation des Ascaloniens leur valu un immense massacre.
Une armée nouvellement formée loin au nord par un général Charr magicien du non de Brûlefour les surpris en pleine nuit.
Deux bataillons furent décimés presque entièrement sans avoir le temps de prendre les armes. Le reste fuit dans le plus grand désordre vers le rempart. La plupart ont été rattrapés et brûlés vif dans un immense brasier qui répandit l’odeur de la défaite jusqu’aux portes d’Ascalon.
Par chance il existait un avant poste fortifié avant le rempart : la place Pikken. C’est là que les survivants se retrouvèrent afin de résister a cette nouvelle vague de terreur.

L’assaut fut repoussé mais la place Pikken avait nettement besoin d’une nouvelle armée, celle ci n’existe malheureusement plus.
Le général Brûlefour avec encore toutes ses forces mais avait jugé qu’il perdait du temps en attaquant vers Ascalon et que Rin l’attendait les bras ouverts. Les derniers survivants était chargés d’enterrer leurs compagnons. C’est dans ce cimetière immense que Thaoth et Fëanor se retrouvèrent et jurèrent d’aller en Ascalon fonder une confrérie pour que ceci ne se reproduise jamais.

Ravagés par cette dernière tragédie mais soulagé de retrouver leur patrie, les deux compagnons se dirigèrent vers l’est, vers la sortie qu’ils avaient emprunté lors de leur entré dans l’Académie. Ils constatèrent les ravages de la guère au nord du rempart, toute végétation avait disparu.
Après un long détour ils arrivèrent en Ascalon et ne purent que contempler le désastre.

IV La Formation d'une Confrérie de Héros.

Les deux compagnons furent choqués. Horriblement troublés. Thaoth se souvient encore de ce moment, car c'est le seul où il vit Fëanor tomber a terre. Le rodeur ne put que pleurer les ames en peine et la douleur de Mélandru. C'est sous un soleil rouge que Thaoth releva Fëanor de la poussière carbonique, et où les deux hommes se dirigèrent vers ce qu'il restait de la vieil Ascalon...
C'était un groupement de tentes, avec quelques batiments rafistolés parsemés sur le relief massacré. L'endroit était bondé de monde, une vrai fourmilière. Les deux hommes pensèrent que c'était le seul rassemblement de guerriers et de citoyens du royaume d'Ascalon entier.
Ils allèrent voir le sire Tydus, qui les rassura sur ce point. Rin était encore debout, et les anciens villages s'étaient transformés en avant postes d'action stratégique. Le royaume vivait donc toujours malgrès la catastrophe.
Au milieu de la foule, Thaoth apercu un homme maigre a l'allure vicieuse -un nécromant- qui avait pour lui un air familier. Le guerrier s'approcha donc de cet étranger, les deux hommes se scrutèrent longuement... Thaoth pris dans son gantelet de fer l'écusson que le Nécromant portait autour du cou. A la suite de quoi ils s'enlacèrent amicalement.
"Fëanor ! Voici mon cousin Mort Linden ! s'exclama le guerrier, Je suis heureux de voir que lui aussi a survécu !"
C'est a ce moment qu'un élan de courage traversèrent cette trinité insolite, les trois hommes se regardèrent gravement et, d'un accord tacite, se dirigèrent ensemble vers le Greffier de Guilde du royaume d'Asccalon.

Ainsi naquit le rève de Fëanor et de Thaoth, la fondation d'une confrérie visant a rassembler tous les héros d'Ascalon sous la bannière de la Victoire !


V : La Guilde s'agrandit

Les trois compagnons décidèrent alors de rester en Ascalon, il fallait recruter des héros et mener bataille contre le fléau du Nord.
Mort Liden décida de s'occuper du sud d'Ascalon, il resta donc en vieil Ascalon, aux runes du sanatorium et a Fort Ranik pour mener a bien sa tache.
Thaoth parti au nord, sur le front direct, dans la vaste zone occupée entre la place pikken et les ruines de Surmia.
Fëanor lui parti a l'Est et parcouru la vaste zone entre l'académie de Nolani, Rin et le Tribunal de Grendish.
C'est Thaoth qui trouvé le plus de héros a recruter, et tous furent interessés par cette nouvelle alliance. Du moins tous ceux qui n'avait pas de Guilde, car nombreux étaient les jeunes talentueux ayant rassembler assez d'argent pour porter sa propre cape et ayant entrainé sa famille et ses amis.
Mort Linden faisait beaucoup d'allez retour entre le vieux Sanatorium et le Fort Ranik, c'est lui qui a attiré le regards des général d'Ascalon, et qui plus tard mènera les Kingdom Legends a être la guilde des agissements secrets du Royaume.
Fëanor lui ne rencontra que très peu de gens dans son secteur, il menait surtout des opérations de reconnaissances pour les généraux de Rin. C'est en faisant une de ces missions qu'il recrutat un des plus fidèles guerriers de sa Guilde, le rodeur Isil Denacre. En s'aventurant dans les collines d'Ascalon, il y trouva une héroïne du nom de Vaenia Elwinia qu'il réussit également a engager.

VI Une patrie provisoirement abandonnée.


La confrérie des "Légendes du Royaume" étant désormais puissante, mais guère vaste et assez discrète.
Dès lors, et grâce a certains contacts, elle devint comment un pion invisible et imprenable pour l'armée du Roi. Beaucoup d'actions de reconnaissance rapide et de raids éclairs furent menés pour affaiblir les positions Charrs. Cela pendant que toutes les puissantes Guildes d'Ascalon fournissait les combattants pour alimenter les diverses front.
Fëanor n'était pas souvent avec ses frères d'armes, c'est la vaste période où Thaoth pris seul les rênes de la Guilde, et c'est lui qui menait courageusement les assauts ordonnés par l'avant garde.
Fëanor lui, avait plus soif de découvertes et, étant donné qu'il ne reconnaissait presque plus le territoire qu'il avait tellement parcouru, se mis en tête de parcourir le royaume a nouveau.
C'est ainsi qu'il rencontra, dans une ancienne ferme abandonnée, une jeune femme du nom de Liriel. Le rôdeur fut d’abord fasciné par l’endroit où elle vivait… ce bâtiment dont le toit était a moitié effondré tenait encore debout. Il était fait de vieilles pierres d’un blanc encore immaculé et surtout, tout autour de cette maison, il y avait un jardin. Un beau jardin, un jardin avec un petit potager, un jardin qui avait donc poussé sur une once de terre ayant entièrement ignoré la Fournaise. Et dépassant du toit effondré se tenait un statue à la gloire de Mélandru. Cette statue était morte, et a chaque étage de sa fontaine était en fait une pièce différente de la maison de Liriel. Fëanor était fasciné par la pureté de l’endroit mais le fut encore plus par la beauté de la femme.
C’est ainsi que, sans que personne ne le saches jamais, Fëanor se maria avec la douce Liriel.
Mais le devoir l’appelais et il ne pouvais rester au coté de sa bien aimée. De plus c’est a cette époque que le Roi lui même convoqua les deux chefs des Légendes du Royaume dans sa propre salle du trône. Il avait une affaire grave a leur faire parvenir, et envoya les deux hommes en Kryte, il y avait là bas des gens a contacter et des choses a ramener au nom d’Ascalon.
Et Fëanor dut se séparer un temps de Liriel et de sa patrie pour régler de vieilles tensions inter-royaumes datant de la Guerre des Guildes.


VII Un séjour plus long que prévu.

Les deux vaillants guerriers furent retenus longtemps en Kryte, perdant énormément de temps en formalités. Il fallait judiciairement et même parfois physiquement affronter la justice oppressante du Blanc Manteau. Un jour, ils furent capturés et expulsés du Royaume de Kryte.
C’est sur le retour, dans les Cimefroides, qu’ils rencontrèrent un étrange cortège.
Une compagnie entière de vaillants d’Ascalon escortaient une caravane de réfugiés. Ils apprirent qu’ils avaient suivit une sage décision du Prince Rurik qui était de fuir Ascalon pour rassembler les forces de la patrie et mieux la reprendre. Rin était donc tombée. Et Rurik, symbole de l’espoir, s’était sacrifié pour permettre aux réfugiés de passer.
Cette nouvelle choqua les deux compagnons. Sur le coup de la colère envers le roi Alderbern, Thaoth jugea de ne pas rentrer en Ascalon comme prévu mais de rester en Kryte avec les réfugiés et voir ce que le destin leur réserverais.
Fëanor ne put saisir la sagesse de cette décision et voulait rentrer, seul a travers les territoires Nains, a Ascalon où il avait laissé sa femme.
-Fëanor ! Quelle folie s’est donc emparée de toi ? Ne vois tu pas que l’espoir n’est plus en Ascalon ??
-Je dois y aller Thaoth, par tous les moyens… il le faut !
-Alors Rurik s’est sacrifié en vain ! La porte de Givre ne peut s’ouvrir que d’un coté ! Accepte le, tu es bloqué ici !
-Non ! Non… je vais passer plus au sud, vers le promontoire…
-Rin est morte ! Les Charrs ont massacré tout le monde ! Toute la région de Nolanie a du tomber ! Seul le vieil Ascalon subsiste, c’est fini ! Fini !
Cette altercation avec Thaoth resta a jamais gravée dans la mémoire de Fëanor… Il été donc condamné a abandonner sa douce Miriel et ne put que prier pour son salut. Aujourd’hui il regrette amèrement ce moment.

VIII Ce qui poussa Fëanor a parcourir la Tyrie.

Il fallait donc rentrer en Kryte, et illégalement cette fois ci. Par chance ils retrouvèrent Vaenia Elwinia aux portes de Kryte. Elle avait de la famille éloignée en Kryte, et les trois compagnons furent donc hébergés en paix.
Hélas, le blanc-manteau à des espions partout et était une organisation très puissante. Les hôtes de nos compagnons furent capturés, jugé pour Haute Trahison et connurent une mort atroce, quelque part au fond d'un chateau sombre de la côte de la raie.
Ils s'étaient sacrifiés pour sauver Fëanor Thaoth et Vaenia, aussi c'est en leur mémoire que la jeune élémentaliste fut promue officier des Légendes Du Royaume.
Etant recherchés, les trois amis s'organisèrent pour survivre. Fëanor prenait souvent le risque d'aller en ville, en comptant sur ses talents pour passer assez inaperçu. Il allait même à l'arche du Lion, c'est là qu'il entendu un vent de malheur parmis le peuple. Il y avait une histoire d'Elus du Manteau et de Lame Brillante, des assassins secrets.
Pour Fëanor il n'y avait aucun doute, des inocents souffraient de la justice tyranique de leur pays, et il fallait enquêter.
Malgrès la réticence de Thaoth et de Vaenia, qui trouvaient qu'il en était déjà trop de s'occuper d'eux même, Fëanor les poussa à l'aider a se renseigner.
Et ce fut salutaire.
En effet, ils prirent contact avec la Lame Brillante, qui n'était en aucun cas des gens malfaisants, mais au contraire de braves guerriers luttant contre le Blanc Manteau... Des alliés donc.
Sur une décision collective, ils décidèrent donc de suivre les éclaireurs de la Lame Brillante. Il participèrent a quelques opérations d'espionnage, et même à des assauts éclairs. Le savoir guerrier Ascalonien interessa beaucoup les krytiens.
C'est avec ces gens que Fëanor et Thaoth s'attardèrent en Kryte, exécutant des missions et des expéditions périlleuses dans toute la jungle de Maguuma.
Vaenia elle repartait vers Ascalon, elle aurait les rennes des membres de la guilde encore restés là bas.


IX : Le départ de Kryte.

Fëanor était chaque jour plus triste et plus las de ce séjour en Kryte.
Au bout d'un moment, il laissa Thaoth mener à bien une quête avec des guerriers de la Lame, et parti seul a travers des chemins que rares sont capables d'emprunter, vers la côte.
Là bas il se reposa quelques temps au Hâvre des pécheurs, en profitant pour se faire quelques relations parmis les braves habitants.
Ces gens à l'allure paisible et joyeuse était en fait un rassemblement des plus grands espions Krytiens. Des gens qui voulaient plus que tout détruire le Blanc Manteau, qui bafouait les principes de Saül d'Alessio.
Ils savaient tout ce qu'il y a à savoir, et se rendirent compte des capacités de Fëanor. C'est alors qu'exceptionellement, ils l'incorporèrent dans leur organisation. Il savait beaucoup de choses et ils le trouvèrent fort agréable, c'est ainsi que le rodeur d'Ascalon se fit un réseau d'amis très fidèles et instructifs qui se révèle encore aujourd'hui fructueux.
Il se déroula une moitié d'année entière avant que Thaoth et Fëanor se retrouvèrent. Le guerrier était accompagné d'autres Ascaloniens réfugiés et des chefs de la Lame Brillante, à la grande surprise du rodeur.
La situation était grave, une guerre ouverte en Kryte était sur le point de se préparer, et d'après un mage prophète très puissant, il fallait quitter la Kryte, le salut était dans le lointain Désert de Cristal.


X : Le désert de Cristal

Fëanor avait il y a longtemps, eu des rumeurs affreuses a propos de ce désert, dernier vestige du Royaume d'Orr.
Thaoth lui, était surexité... Orr était la patrie de ses parents juste avant son enfouissement, et il lui tardait de voir quelques vestiges des cités disparus.
C'est ainsi que les deux compagnons naviguèrent jusqu'au très lointain Oasis d'Ammoun, avant poste portuaire de ce désert récemment recolonisé.
Les deux compagnons explorèrent le désert ensemble. Ils menait des enquêtes pour Aidan et sa troupe.
Mais Fëanor était troublé… sans que Thaoth ne sache pourquoi. En fait, il pensait de plus en plus fort à sa patrie et à sa douce.
A la vue de tous ces héros venant dans le désert… de tous ces jeunes visages pleins de courage et à la fois inquiets… de tous ces esprits qui n’avait jusqu’à présent connu aucun pays sans guerre ; le rôdeur décida que le mieux qu’il puisse faire pour aider son royaume était de rester au désert et de donner tout son temps et ses connaissances à ces futurs héros.
Thaoth lui, continua son ascension.


XI : Vers les Montagnes

C’est dans le désert que Fëanor rencontra un groupe de puissants compagnons, tous membres d’une même guilde : Les Colporteurs d’Ascalon. Il se lia vite d’amitié avec certains d’entre eux, les officiers en fait. Ils étaient accompagnés d’Isil Denacre, à sa grande surprise d’ailleurs.
Il leur fit croire qu’il s’était déjà élevé, et les accompagna dans les méandres du désert, jusqu’au but final de leur quête. Puis il les laissa partir vers les montagnes.
C’est à ce moment qu’il se décida à quitter le désert. Il avait aidé assez de guerriers, sauvé assez de vies et réconforté assez d’âmes. Il entra dans la caverne du dragon Brill. Seul.
Entrer ainsi dans cette caverne est une chose que très peu de héros ont tenté, et que encore moins ont réussi… Fëanor, lui, fit partit de ceux qui ont trouvé la clef. Il faut éviter les batailles contres les facettes magiques du grand dragon et repousser les illusions. Alors Brill lui apparu et s’entretenu longtemps avec lui.
Le vieux reptile n’est pas du genre à accorder le privilège de l’élévation à des aventuriers assez prétentieux pour oser aller le trouver seuls. Aussi il retint Fëanor pendant des jours… des semaines…toujours à mettre en épreuve sa sagesse, sa patiente et son mental.
Puis un jour, le rôdeur apparu, aux yeux de quelques nains surpris, dans le sanctuaire de prière de Brill aux forges de Droknar. Même lui ne se souvenait plus ce que le dragon lui avait dit, mais le fait était là, il se trouvait dans les montagnes naines, seul, et il devait trouver ses amis.

XII : Le retour en Ascalon, et ce qu’il en advint.

Fëanor passa très peu de temps dans ces montagnes pourtant tellement fréquentés. Il se demandait ce que lui avait apporté sa fuite d’Ascalon, en quoi son élévation avait aidé le Royaume déchu.
Mais il fallait trouver ses compagnons, ou au moins ses alliés. Il appris bien vite que les meilleurs de sa guilde, qui n’était maintenant aucunement secrète, était parti avec une grande expédition aux mystérieuses Iles du Feu.
Sans plus attendre, il fit tout pour retourner en Ascalon, revoir son royaume, ses terres, aider a vaincre les Charrs, et retrouver la douce Miriel.
Il faisait nuit lorsque le rôdeur parcouru pour la première fois depuis des lustres la vieille Ascalon… l’atmosphère était étrange, car en ce lieu le jour et la nuit n’ont pas de différence. Tous les gardes sont a leurs postes, les capitaines font leurs patrouilles, les marchands veillent sur leurs affaires, les auberges dégagent un grand bruit…
Il rechercha alors ses vieilles connaissances, dans le but de prendre des nouvelles de sa femme. Personne n’en avait… Elle avait disparue aux yeux de la plupart, et ainsi Fëanor se résolu à fouiller Ascalon pour la retrouver.
C’est ce qu’il fit, mais il ne la trouva point. Il devait se résoudre à la vérité…il l’avait abandonnée, elle avait du errer longtemps, seule et fragile en ce monde dévasté. Fëanor se tortura longtemps l’esprit, et aujourd’hui encore ils se posent des questions. A t’elle été capturée par les Charrs, brûlée et écorchée vive ? Le rôdeur fut rempli de colère et d’indignation…

La suite ? Vous la connaissez tous, elle raconte la fin de la guilde de Fëanor.



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L'histoire d'Arthas Celebrion, prestigieux paladin :

La pleine lune éclairait le pont du bateau… Arthas scrutait pieusement l’horizon de l’océan paisible.
-Alors Arthas ? Mélancolique ?
Le guerrier ne répondit pas a la question de Fëanor.
-Quel exploit as tu accomplit aujourd’hui ? Combien de Charrs as-tu tué ? Combien de vis as tu…
-Fëanor.
Le rôdeur qui avait adopté un ton rigolant fut surpris de cette coupure et répondit très sérieusement.
-Oui… qu’y a t’il ?
-Tu ne m’as jamais parlé de mes parents. Pourquoi as tu si longtemps occulté mon enfance ?
-Je… tu sais… Au fait je ne t’ai pas féliciter pour…
-Maître j’ai besoin de savoir !
-Et je t’ai déjà dit de ne pas m’appeler maître !
Le rôdeur scrutât a son tour l’horizon d’un air nerveux.
-Je ne peux pas continuer de me battre pour ma patrie sans savoir si… si c’est justement elle est vraiment ma patrie ou si…
-Oui je comprends, conclu le rôdeur. Très bien, je vais te le dire. Vois tu je t’ai trouvé peu avant de rentrer dans l’Académie en Ascalon avec seigneur Ardor.
...
Ou non attends, c'était des années avant. Je venais tout juste de connaitre Thaoth il me semble. Oui, il y a 16 années à peu près... 13 ans avant la fournaise.
Fëanor constata le regard insistant du guerrier.
-Ah excuse moi, j'y viens.
C’était au cours d’une mission au nord du rempart. Un hameau se tenait prèt de l'ancien cimetière, ce qui est aujourd'hui la place piken. Je me suis étonné que des gens ai pu construire ici... sans doutes quelqu'un de puissant...
En effet j’aperçu, en m'approchant, des dizaines de corps de gardes autour de cette masure vaguement fortifiée... des charrs venait de forcer l'endroit. Quelques uns y était encore, à ramasser les corps pour le bucher. Un d'eux pénétra dans la bâtisse et j’entendit des cris.
C’est alors que sans plus tarder je couru tuer le monstre. Arrivé à l'intérieur j'ai vu le corps de la bête empalé par une épée bien trop lourde pour le très jeune homme en pleurs qui la tenait.
Oui, toi Arthas. Ou Erestor, je crois que ce fut ton vrai prénom. Tu t'es jeté instinctivement dans mes bras, et je compris pourquoi la lueur de rage qui allumait tes yeux s'était transformée en désespoir.
Il y avait au fond de la pièce... un bébé dans les bras d’une femme… lacérée et égorgée vive.
A ces derniers mots Arthas ferma les yeux, serra sa mâchoire, et détourna son regard.
-Ce bébé était ta jeune soeur, Aredhel. Ne me demande ce qu’il est advenu de ton père… Tu as subit un grave trouble mental suite à cet incident. Même si j'avais voulu me débarrasser de toi, je n'aurais pu. Tu me suivais tout le temps, et petit à petit, tu as tout oublié.
-Er... Eres... *le guerrier, pour la première fois depuis des lustres, sanglotat*
-J'ai donc pris ton éducation en main très rapidement, et en une saison j'avais de nouveau fait de toi un garçon normal.
Je t'ai rebaptisé car je ne voulais en aucun cas que le passé, avec ce simple résidu, te reviennes et ne t'affaiblisse encore.

Arthas partit se recueillir, la tête basse, laissant Fëanor seul avec ses souvenirs.

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Arthas Celebrion est un guerrier droit et loyal. Il est, comme les meilleurs paladins, très croyant et attache une importance au recueillement et la paix. C'est un duelliste d'exeption, sa grande expérience au combat et en la prière lui a fait gagné des dons qui le rendent quasiment invulnérable dans les batailles.
Les batailles... c'est la chose que ce guerrier a le plus vu au cours de son existence. Sous la tutelle de Fëanor, il a appris comment survivre en temps de guerre. Au début Arthas servait de garde du corps au rodeur, il le suivait partout. Pourtant Fëanor ne voulait pas forger une ombre mais bel et bien un être indépendant et puissant. Aussi il l'a vite confié au Sire Tydus, et avant que les Kingdom Legend's achètent un Hall, il logea chez les moines. Son maitre d'armes lui appris d'abord l'art brutalde la Hache, mais l'abbaye et Fëanor lui conseillèrent l'épée qu'il trouva bien plus a son gout.
Aujourd'hui Arthas est un puissant guerrier, cela fait longtemps qu'il ne participe plus aux offensives de l'avant garde. Il occupe le poste de capitaine de la garde du Hall de sa nouvelle guilde, Les Colporteurs d'Ascalon.

Aredhel Celebrion, soeur d'Arthas.



Cela faisait déjà quelques heures que le groupe marchait.
Les marchands de la caravane était tous placé au centre de la colonne, entourés par les rodeurs, devancés par les guerriers. La jeune Aredhel ainsi qu’une autre moine de l’Académie fermaient la marche.
Comme toujours, la faible lueur du soleil s’efforçait de percer la couche de nuages rougeoyants pour apporter un peu de chaleur sur ces terres de désolation. Une légère brise faisait voler les particules de poussières qui s’amoncelait sur le sol.
C’est cette brise qui causa leur perte.
Leur trajet devait passer non loin d’un petit point de rassemblement Charr connu de tous. Leur discrétion ne changea rien a leur destin : leur odeur fut reniflée par une troupe de Charrs qui leur tombèrent dessus quand le groupe traversa des ruines.
Tous se passa très vite, les guerriers de tête furent littéralement piétinés et écrasés par les démons. Privé de sa défense principale, la colonne ne put que se disperser et fuir. Nombres rodeurs furent rattrapés. Peu après ce désastre, un petit groupe de survivants put se réunir.
-Horton le marchand : C’est horrible ! Où sont les autres ?
-Moine de l’académie : Tous tués sans doutes…
-Rodeur : Chuuut taisez vous, l’ennemi n’est pas loin !
-Aredhel : Les voyez vous ? Que font ils ?
-Rodeur : J’ai bien peur qu’ils s’apprêtent a fêter leur victoire… il reste un survivant.
-Horton : Non ! Il faut empêcher cela !
-Aredhel : Il a raison, les Charr ont d’atroces façons de s’y prendre avec leurs proies.
-Moine : Oui mais il faut partir vers l’avant poste, nous ne sommes pas assez nombreux ici !
-Rodeur : En fin de compte ces Charrs n’étaient pas nombreux… je n’en vois que trois ici.
-Horton : Alors nous pouvons leur tomber dessus ! Les talents conjugués des deux moine nous permettront d’encaisser les coups !
-Aredhel : Je sais pas, ce…. Qu’est ce que c’était ce bruit ?
Un gros craquement avait coupé la moine. Les quelques Charrs qu’avait observé le rodeur n’était qu’une diversion, les reste les avaient repéré et contourné leur cachette pour les surprendre.
-Rodeur : Aredhel ! ATTENTION !!


La pale lueur de la lune suffisait a éclairer le sol. Fëanor se baissa et fouilla les lambeaux de vêtements éparpillé par terre. Il faisait très froid.
-Brrrr… c’est toujours moi qui s’occupe des mauvaises besognes dans cette avant garde… qu’est ce que c’est que cela ? Un lingot de platine ? Deux ? Trois ! Ce sac était rempli de richesses…
Le rodeur eu un frisson, mais un frisson d’effroi.
-Cela semble expliquer pourquoi la caravane d’Ascalon n’a peu une fois de plus rejoindre la porte frontière… il faudra vraiment changer les itinéraires.
Fëanor remarqua des traces confuses tout autour de lui. Puis se mit a suivre une piste de pas qui semblaient s’éloigner de la bataille. Ces traces s’arrêtèrent au milieu d’un chemin étroit. Il y avait des éboulis et des traces des Charrs au même endroits. Fëanor ramassa encore une pièce d’étoffe de tissu.
-Ce sont des vêtements magiques, il y a des runes inscrites ici, sans doutes les restes d’un pauvre moine acculé… quel gaspillage. Il fait vraiment très fro….
Fëanor s’arrêtât net, il semblait bouleversé, il laissa tomber son arc et mis sa tête dans ses mains.



Il faisait chaud, comme toujours en Kryte. Arthas plaisantait allègrement avec quelques collègues sur le pont du navire. Le bateau accosta doucement, Fëanor se tenait sur le quai, l’air sévère.
-Arthas : Me voilà arrivé les amis ! Seigneur Thaoth, dame Vaenia, mademoiselle Morgana ! C’est ici que nous descendons !
Sur ces mots les trois officiers commencèrent a débarquer. Thaoth salua Fëanor d’un signe de tête, Vaenia lui sourit et Morgana fit une courte révérence. Arthas fesait son adieu a ses autres compagnons de voyage.
-Arthas : Et bien a bientôt et bonne chance aux îles du feu !
Arthas était réjouit de son voyage et cela faisait longtemps qu’il avait avaler la vérité que lui avait révélé Fëanor sur ces origines, il y a de cela 7 lunes.
-Arthas : Salut a vous maître Valandril ! Vous ne trouvez pas qu’il fait un temps a aller tuer tous les Charrs a main nues ?
Arthas lança un rire rauque mais Fëanor restait impassible. Ce qui ne manqua pas de couper l’envie de joie a Arthas.
-Arthas : Ah non, c’est vraiment pas le moment de faire la tête des mauvais des jours ! S’en est assez des mauvaises nouvelles ! N’est ce pas Sieur Ardor ?
Thaoth avait bien compris pourquoi Fëanor restait immuable et il savait aussi en quoi consistait la dernière mission du rodeur. Il se contenta rentrer dans sa demeure après un acquiescement silencieux. Arthas regarda le rodeur d’un air intrigué.
-Arthas : Bon d’accord il faut que j’arrête de te vouvoyer.
-Fëanor : Viens, allons marcher.
-Arthas : Fëanor si tu as quelque chose de grave a me dire dis le maintenant et ici.
Fëanor se retourna les bras croisés et les sourcils froncés.
-Fëanor : je suppose que tu était au courant qu’Ascalon a encore envoyé une caravane de ravitaillement en mission secrète pour approvisionner un avant poste.
-Arthas : Bien sur.
-Fëanor : Une fois de plus la caravane n’est jamais arrivé a destination…
-Arthas : J’en été persuadé ! Quand est ce que le roi comprendra qu’un seul héros suffit pour jouer la clef de la discrétion ? Si il veut envoyer une grosse caravane il faut grandement l’escorter ! Il y a tellement de valeureux combattants inactifs en Tyrie…
-Fëanor : Ca et le fait que les trajets sont très mal choisis.
-Arthas : Notre guilde pourrait se charger de ça ! Nous sommes peu nombreux mais puissants ! Nous ferons les trajets sans encombres !
Fëanor tendit une étoffe runique a Arthas. Celui ci fut très surpris mais se mit a examiner l’objet, il reconnu son propriétaire.
-Arthas : Qu’est ce que… qu’est ce que cela signifie ?
L’allure du guerrier avait changé du tout au tout. Il tremblait, redoutant le pire, il avait la gorge nouée et son esprit se vida.
-Fëanor : Aredhel était avec eux. C’est tout ce que j’ai pu ramener d’elle…


C’était le crépuscule, les rayons rasant du soleil embrassèrent les vagues de l’océan, la fraîcheur du soir commençait a tomber.


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Aredhel était une jeune moniale très douce, gentille et timide. Elle ne parlait que rarement et était toujours comme absente, en réalité elle était toujours en prière.
Elle s'était lancée dans une croisade personelle contre le mal, la guerre et la destruction. Elle se sentait très proche de Fëanor, elle lui confiait tout et considérait qu'elle lui devait la vie. Son frère Arthas était très protecteur envers elle, et depuis sa perte, le guerrier n'est plus le même.
Aujourd'hui l'ame de cette jeune fille a rejoint le panthéon de Dwayna. A 17 ans il lui restait pourtant tout un monde a découvrir...

Un petit morceau de parchemin vieillit est épinglé a la fin du "Seul Ouvrage"

Je profite de ma petite réclusion dans notre nouveau hall pour compléter mes mémoires. J'ai aujourd'hui fini mon histoire.

Fëanor Valandril.

Ce récit ne fait pas parti du "seul ouvrage", il s'agit de celui de la dispartition de la soeur de Fëanor, évènement encore inconnu de tous.
Il commence juste avant la période d'absence de Thaoth Ardor, officier des Colporteurs d'Ascalon.


Maeglin Valandril

Thaoth était très agité depuis le début de la semaine. Rien ne le faisait tenir en place, son état nerveux était inhabituel. Même Fëanor ne pouvait s'entretenir avec lui... depuis des nuits on pouvait voir la lueur d'une bougie venant de ses appartements, il fouillait des manuscrit et maintenait une intense réflexion sur des parchemins et écrits étranges.
Quand un jour, le jour du retour à la surface de Morgana Massilia, ex-légende du royaume, il prit la décision de partir. Et ce sans prévenir personne.
Pourtant il semblait ne pas être tranquille, il voulait prendre Fëanor pour l'accompagner, mais n'avait plus le temps de le chercher. Il choisit donc la soeur de ce dernier, qu'il pensait la mieux renseignée sur les connaissances du rodeur que n'importe qui.

C'est tous les deux, et eux seuls, qu'il prirent un navire de faible portance en direction... de l'ancienne île du Hall détruit des Légendes du Royaume.

La suite est l'histoire du sombrardor.

[HRP] Ajout du bg d'arthas. Comment ca me diriez vous ? J'avais fait une gourde énorme, monumentale. Un mélange carambolesque dans mon esprit entre l'histoire du guerrier et de sa soeur m'avait fait commettre cette erreur.
En effet ! Je suis surpis que personne ne l'ai souligné : Arthas bébé après la fournaise ? Mais alors comment a t'il 26 ans seulement 3 ans après ?

Voilà, j'ai changé tout ca.

Je savais que j'aurais jamais du le faire en même temps que celui de féfé.[/HRP]

[hrp] héhé, je dois avouer que, meme si j'avais tout lu, j'avais pas fait attention.. [hrp]

Remaniement de l’histoire de Fëanor Valandril, Faenia Valandria :


-Coucou !
-Par tous les… dans un juron, Fëanor s’écarta une fois de plus de cette jeune et petite femme qui adorait se planter sur son chemin et le regarder sans presque un mot. Il était agacé, son bateau allait partir pour le hall des Colporteurs d’une minute à l’autre, il était perdu dans la foule du monastère. Il lui faudra courir pour espérer arriver à temps au port de Seitung.
- Pardon, pardon… excusez m…
- Salut !
-Il suffit ! hurla t-il. Tous les regards s’étant posé sur lui, il s’éclaircit la voix avant de poser les mains sur les épaules de l’inconnue pour l’écarter. Excusez moi jeune amie, mais, voyez vous, un bateau serait affreusement triste si il devait partir sans moi à son bord.


Il était enfin arrivé au port, quelques secondes trop tard. Un dernier coup de corne de brume lancé par un matelot semblait le narguer, au loin. Il laissa échapper un énorme soupir avant de se retourner pour réfléchir. La jeune fille se tenait devant lui en souriant.

- Bien… bien bien bien… vous allez peut être me faire part de ce que vous aviez à me dire mademoiselle.
- Vous êtes Fëanor Valandril, un brave rôdeur très âgé qui connaît la Tyrie sur le bout de ses doigts.. Mais je veux ! Je veux connaître votre vie !

Fëanor reçut ses paroles en bloc, comme l’effet d’un coup. Diable ! Comment une jeune canthienne pouvait savoir tant sur son identité ? Certains de ces amis en savait pas autant. Comment ça « très âgé ? » Il se sentait vieillissant ces derniers temps mais pas au point que ca paraisse comme une métamorphose ! Son nom ? Comment le connaissait elle ?

-Vous ne voulez pas ?
Cette question le tira de ses pensées. Il ne savait clairement pas comment répondre.
- Si mais… non attendez je… mais qui êtes vous bon sang ?
- Je ne sais pas… on va dire euh…. Faenia ! C’est tellement joli, non ? Appelez moi ainsi !

Le rôdeur était de plus en plus perplexe… cette inconnue avait vraiment l’air de se chercher un nom là, devant lui.

- Faenia… certainement oui… venez à coté de moi.
- Avec plaisir !
Il profita de cette proximité pour baisser la voix.
- Qui vous a dit mon nom ? Qui vous a dit d’où je viens ? Qui vous a envoyé ?
- Je ne vois pas de quoi vous voulez parler ! Sincèrement !

Sur ce, elle se leva du muret où il était assis, la mine dépitée. Fëanor pris alors le temps de l’identifier précisemment. Elle était frèle et svelte, mais musclée. En fait, c’était surtout un tas d’os de muscles ambulant… le rôdeur remarqua que les jambes de la jeune « Feania » ne devait même pas faire le diamètre de l’os des siennes. Mais plus important, elle était habillée d’une tenue de combat légère, bourrée de couteaux de lancés, et même fourni de lames sur les gants.
Fëanor fut touché par le visage de cette jeune fille qui copiait son prénom en pseudonyme. Un visage beau et d’une grande pureté, que la tristesse accentuait davantage. Il réfléchit un instant, puis une lueur lui traversa l’esprit.

- Attendez ! Attendez. Jeune fille… revenez. J’ai du temps avant le prochain bateau, vous allez savoir ce que vous voudrez.
- Aaah ! enfin ! Je ne sais comment vous remercier mon doux seigneur !

Sa joie étant réellement sincère, Fëanor pris la parole.

-J’ai vécu longtemps il est vrai… et cela fait un moment que je pense à quelque chose : avec tout ce que j’ai vu et tous les épisodes que j’ai traversé… et ma mort qui va approcher de plus en plus vite… toute mon existence va s’envoler d’un coup, et j’aimerais laisser une trace, au moins dans un esprit. Un esprit jeune et inconnu, qui puisse se souvenir de moi longtemps.
- Ca serait un si grand honneur pour moi ! Mais… vous avez certainement une femme !
- J’en ai eu une en effet. Par ma faute, mais on y reviendra plus tard
- Oh euh… excusez moi.

Le silence s’installa quelques minutes, pendant lesquelles chacun regardait le soleil couchant, si beau en cette saison. Le rôdeur continua alors son histoire.

-Je suis né en… il y a des années. Oui longtemps avant la Fournaise.
-La ?
-Fournaise ! la pluie de feu que les puissances diaboliques Charrs ont libérées sur ma patrie, ma maison.
Fëanor remarqua l’incompréhension dans le regard de la petite femme.
-Imaginez vous. Toute une région, un grand royaume verdoyant, pur et magnifique, soufflé par un déluge d’énorme météores de roches et de cristaux magiques, entraînant morts, feu et destruction totale. On s’est toujours demandé comment des bestioles velues avait pu ainsi déchaîner ce cataclysme. Serais ce l’œuvre d’un Dieu inconnu ?
Le rôdeur marqua une pause, les yeux légèrement vitreux, avant de laisser échapper une pensée à voix haute.
-Ou Balthazar complètement ivre.

Il éclata d’un rire mêlé de tristesse, en repensant à ce trait d’humour de son vieux frère Thaoth le guerrier, qu’il n’oublierais sans doutes jamais. Faenia ne savait comment réagir.

-Excusez moi, jeune fille… je reprend. J’ai vécu ma petite vie tranquille, près de Rin, l’ancienne capitale d’Ascalon. J’ai appris l’art du combat, de la survie et du tir à l’arc avec un jeune maître du nom de Arnar.
Paix à son âme.
Un jour, je… des canthiens, des bandits canthiens sont venus régler un compte avec mon père, un chef de guilde. Oui, c’était la guerre des guildes à l’époque Et… ils l’ont tué, ils ont tué mon père et ma mère, en brûlant la maison. Je n’ai eu que le temps de sauver ma sœur.
Après quoi j’ai vécu en Hermite jusqu'à la fournaise.

Fëanor étrangla la fin de sa phrase dans sa gorge nouée. Il s’étonnait lui même de dévoiler si facilement la partie la plus lourde et la plus triste de sa vie.
Le soleil fut complètement couché, mais quelques rayons éclairait encore le paysage lorsque le rôdeur reprit le discours.

-J’ai intégré l’armée d’Ascalon, l’armée de mon royaume, comme tous les hommes de ma patrie. Nous avons mené de grandes batailles ! Et de grandes défaites aussi. Nous étions en plein nord du pays pendant que nos paysages se faisaient avaler par le feu et la roche.

Faenia eu un frisson, la température chutait, et elle regarda en direction de l’astre disparu. Fëanor remarqua sa fatigue et accéléra le récit.
-Puis je suis rentré, pour former une guilde dé héros avec mes camarades. Nous avons combattu dans toute la Tyrie, mais surtout contre ces maudites bêtes, chez nous.
Puis un jour, un accident arriva, et l’île du Hall de ma Confrérie disparu… avec tous ses occupants.
-Mais comment ?
-Je ne sais même pas, des démons ont surgit de par les profondeurs, Thaoth a perdu son frère, j’ai perdu mes combattants, tous des grands héros… et ma sœur y a perdu la vie.

Nouveau silence, plus lourd que tous les autres.

-Votre vie n’est donc que… mort ?
-C’est à peu prêt ça. Répondit le rôdeur avec une pointe d’ironie.
Faenia avait perdu toute joie, et se mit à chercher frénétiquement quelque chose du regard. Fëanor ne la remarqua pas, et fini son récit.
-Nous ne sommes plus que 5 ou 6, et tous ont rejoint à ma suite l’alliance des Colporteurs d’Ascalon, mon nouveau chez moi, soixante ans plus tard.
A ce dernier mot, l’assassine plongea ses yeux dans les siens, et le fixa avec une pointe d’incompréhension. Après quoi elle partit à une vitesse folle, dans une ruelle sombre.



Le vieux rodeur resta là, à se demander ce qu’il avait bien pu le pousser à déballer sa vie aussi vite et aussi tristement. Il s’enveloppa de son long manteau et se dirigea vers un endroit où dormir.
Demain, il explorerait la Canthe, et il rentrerais chez les Colporteurs, paisible et assez fort pour aider tous les gens qu’il pourra.

[hrp] j'ai lu celà, juste une précision : tu appelles parfois la demoiselle feania, d'autre fois faenia... que faut-il lire au final ? [/hrp]

[hrp] C'est Faenia, même si le perso IG se nomme Feania, car Faenia était déjà pris à l'époque. (sisi, j'ai un fan quelque part) [/hrp]