[rp] Fantome de Timomega

La vue de son cadavre laissa Timo dans l’effroi le plus total... La vision macabre de lui-même dépecé était un cauchemar éveillé... Il préféra s’éloigner, évitant tout regards sur sa mort.

Il préféra retourner chez lui, dans sa demeure, au hall LCA, parmi les siens.

Il ne s’était jamais rendu compte a quel point la distance entre les deux halls était petite, mais bon, après tout, il traversait monts et fleuves sans efforts... il flottait au dessus tel un oiseau.

Arrivé au Hall, sa plus grande déception fut que ses amis ne le reconnaissait pas, il traversa Megumi comme si elle n’était qu’on coup de vent... Les murs du Hall lui était ouvertes, il découvrait toutes les salles cachées de l’édifice, parcourait toutes les chambres, pouvait s’asseoir en haut de la grande tour, Plus aucun dédale ne lui était secret...

Pour passer le temps, il s’amusa à faire toutes les choses qu’il n’avait jamais osées...

Il découvrit le laboratoire de Naxor ou il cuisinait ses chats, il entra dans la salle d’arme de Thaot... Découvrit même les potions de Xyu, les sous vêtements de She...


Un beau jour, alors qu’il se prélassait dans la salle de bain d'Eos, Ou cette dernière prenait un bain, un événement le laissa coi... Il se tenait droit, appuyé contre l’étagère ou était rangé les savons... C’est alors que, le temps d’un battement de cœur, il sentit une douleur soudaine comme si son corps se déchirait en deux, sa main se matérialisa et il fit tomber l’étagère a la renverse... Comment avait ‘il fait ? Pouvait ‘il se rendre vivant ? Nan... Il avait du rêver, ce vieux hall souffrait des courants d’air... Il refusait d’accepter à la vérité et se remit sur la route d’une découverte encore plus intéressante, la fameuse réserve de bière d’Unen... Il n’était pas encore allé dans l’aile Ouest, elle devait sûrement se trouver la...

Il traversa un long corridor qui débouchait sur deux portes... toutes deux verrouillés... Il traversa le mur comme si ces dernières n’existaient pas... Dans la première salle, il découvrit un ensemble de reliques, et autres trésors... Sûrement encore un entrepôt caché pour les coups dur ou pour les négociations... Il continua et traversa alors l’autre porte... La salle était presque vide, juste un lit de paille et une chaise , tout cela éclairé par la faible lumière d’une bougie... Assis dans un coin, un individu enveloppé dans une cape lisait ... Des feuillets manuscrits à ce qu’il voyait. Décidemment, les gens ont du temps a perdre avec ces trucs la.

Il examina alors la personne...Il reconnu immédiatement la chevalière... Plus petite que les autres et en pendentif... Comment se faisait ‘il que... Un voleur qui se cachait ici sûrement...

Il reculait machinalement pour pourvoir apercevoir mieux la scène. C’est alors qu’il commença a souffrir, une nouvelle douleur intense parcoura son corps, comme si celui-ci s’embrasait une nouvelle fois, son cou surtout... Il se rematerialisa une seconde, dans sa chute, il renversa le chandelier... Les pénombres tombèrent sur la pièce...

L’individu chercha ses silex, il alluma ainsi la bougie qui était tombée à ses pieds... Rien, juste un vide immense devant soi...

Timo avait reconnu la voix, tout du moins, il croyait... nan. C’etait trop vague, de plus, la douleur avait perturbé son esprit, il avait du se tromper sur se qu’il avait entendu..

_Deux semaines après s’être donnée en spectacle à Kaineng, Garlaa Walda entra enfin au hall des LCA…

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Chaque nuit était une épreuve pour la douce jeune femme en période de canicule. Elle se levait cinq fois pendant la nuit, enlevant chaque fois un peu plus de sa nuisette. Lorsque l’élégante Garlaa Walda fut entièrement dévêtit, elle se décida à s’endormir…Mais pour combien de temps.
Au milieu de la nuit, dans une chaleur cauchemardesque la jeune ritualiste s’éveilla. Comme guidée par une lumière, elle se leva tel un pantin. Serrant sa tunique de soie contre son abondante poitrine, Garlaa se dirigea lentement vers la porte du couloir. Elle allait pour tourner la poignée lorsque Garlaa sentit un air froid sur ses pieds. D’où venait cette fraîcheur insensée, dans une pareille fournaise ? Cela provenait du couloir !
Garlaa Walda poussa violemment la porte. Un frison glacial vint parcourir son corps, faisant frémir chacun des ses membres. Mais il se passa une chose plus étrange encore…Brutalement, une chaleur tourbillonnante la traversa. Qu’est ce qui se passait ? Pourquoi ce soudain changement de température ?!!
Garlaa déboucha dans le couloir, inquiétée par cet étrange phénomène. Mais non. Les couloirs du hall LCA étaient vides, dénués de toute présence…Quoi que.


Un fracas dans sa chambre la fit sursauter. Un récipient de poudre venait de se répandre sur le sol marbré. La jeune ritualiste contempla la poterie brisée avec horreur. Que représentait tout cela ? Cette fraîcheur soudaine ? Ce récipient fracassé ?!!


_Chaleur hallucinatoire ou esprit en détresse ?

*dans un des escaliers du Hall colporteur*

-Tiens... Unen... Qu'est ce qu'il fait la? Il a l'air bien emouché le pauvre-

-dans un des escalier du Hall des Colporteurs-

"Unen attention!"

#Dans une des escaliers du Hall des Colporteurs#

*Unen tombe, roule et roule dans les escaliers, tel un rocher*

"aie.."

Unen arrivait laborieusement en haut de l'escalier qui mène à la tour. Il fît une grande pause sur le palier, les mains sur les cuisses respirant fortement. Essouflé par l'effort, il cracha par terre et entrepris de monter le dernier étage avant le repos du guerrier, la saint Graal que tout être cherchait : le grenier !
Il ne savait plus pourquoi il avait caché sa réserve de bière là haut il y a de cela des mois, mais en tous cas personne n'y aurait pensé ça il en était sur. Il s'assombrit repensant à la personne qui lui avait donné cette idée. Mais non c'était son idée, elle n'avait fait que le féliciter pour son esprit brillant.
L'air marin rentrant par la fenêtre. Vu que la tour n'était pas habité puisqu'elle servait pour les stocks, on ne s'était jamais occupé de mettre boiserie et verrerie. Donc cet endroit était plein de courant d'air. Il frissonna et entrepris de grimper le dernier escalier. Les marches glissantes d'humidité et son état d'ébriété eurent raison de lui et il glissa à nouveau. Il battit des bras essayant de retrouver son équilibre, mais il fût quand même précipité vers l'arrière. Il s'attendait a s'avachir sur la pierre humide, mais au lieu de ça il fît un bruit mat en percutant ce qui semblait être une personne. Un cri étouffé se fît entendre. C'est vrai son armure était lourde, ça devait pas faire du bien. Il essaya de se relever tant bien que mal. Ils étaient arrivés sur le palier... rah ces foutus marches qu'il faudrait remonter. Il se retourna pour aider a se relever son apprentis matelas. Il figea son geste, resta la bouche ouverte complètement éberlué. La capuche du voyageur s'était détaché montrant un visage qui le glaçait d'effroi. Sans s'en rendre compte, il recula, un pas, et un autre, pour finir par ne plus rencontrer le sol. Son visage se glissa d'effroi, il se sentait basculer vers l'arrière, vers les marches de la tour. Une main se tendit vers lui d'un geste rapide, mais une ancienne douleur de bras blessé arreta le bras qui voulait le secourir.

... Il se senti descendre lentement et tomber inoxerablement ...

Journée noire dans le Hall des Colporteurs

Alors qu'Unen tombait de marches en marches, Timo esssayait de le suivre, il traversa le sol et ainsi arriva directement au rez de chausée. Soudain, le bruit de chut s'arreta... Le guerrier avait il reussi a s'agripper a quelque chose? Timomega n'eu pas le temps de remonter que le bruit recommancea. Enfin, Unen arriva en bas des escaliers, son armure etait tachée de sang, ses levres etait humectés de rouge, Unen lanca dans une derniere respiration :

"Comment?...."

Puis son esprit retourna dans le chaos...

En bas des escaliers, Unen se trouvait allongé, a meme le sol, tachant de son etre les tapis aux brodures Canthiennes... Le guerrier etait dans le coma, ses mains tenait encore un morceau de tissu, de couleur obscure.


Avant de perdre conscience, Unen avait lancé dans le vide un dernier regard, mêlé de confusion et d'etonnement, ce regard hanté l'esprit de Timo.. Qu'avait donc effrayé Unen?

Vite, il grimpa les marches pleines de sang éclabousées... Dans un des couloirs, des pas... Bien qu'aucune frontiere ne puisse arreter le fantome, Il ne trouva point d'ou ils provenaient...

Ainsi, Avec la Chute d'Unen, c'etait la fin d'une epoque

Journée noire dans le Hall des Colporteurs