Les Ombres (Gdmt)

Nuit noire.
Pas un bruit. Pas un chat.
Des cliquetis légers se font entendre, un brin atténués, un brin masqués.
Une charrette stoppe près d'une porte.
Deux ombres en descendent.

Tout est calme.
Tout le monde dort,
Tout le monde est ivre mort.
Voici l’Abbaye des Moines Trappistes.

Elles se faufilent à l'intérieur.
En ressortent chargées.
Va et Vient continu. Inlassable.
Les barillets sont posés sur la plateforme.
La charrette se remplit.
Le stock se vide.

Tout est calme.
Tout le monde dort.
Tout le monde est ivre mort.
Voici l’Abbaye des Moines Trappistes.

L'aube se lève. Plus de charrette.
Les sillons des roues mènent au port.
La carriole est là.
Abandonnée. Vide.
Nulle trace de cargaison.
Nulle trace de bateau.

Le jour se lève.
Les bruits teintent au soleil.
La taverne se réveille.
Mais la cave est vide.
Nulle trace de barillets.
Nulle trace de bière.

On a dévalisé les Moines Trappistes....

Yarblek a écrit:: Yarblek en se baladant dans la cave voit qu'il n 'y a plus de stock et s'ecrit: "mince ils ont encore tout vidé comme y a deux jour va falloire bosser encore. cette abbaye va prendre l eau si tous les deux jours on boit toute les reserves "

Joan a écrit:: NAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN !!!!!!!!!!!

Peu après le passage de Yarblek, un cri de douleur atroce vint devancer le chant du coq au petit matin de cette journée déjà maudite...
Joan prostré dans la cave, un genou au sol, la tête entre les mains sanglotait devant l'état de sa cave car lui savait qu'elle devait être pleine. Il allait devoir se remettre au travail le plus vite possible à la brasserie de l'abbaye, et très certainement trouver de l'aide s'il ne voulait pas risquer une révolution chez les Trappistes.
Il essuya une larme sur sa joue en se relevant, reprenant du poil de la bête il se dirigea derechef vers la brasserie alors que le soleil pointait à l'horizon, et que le coq pût enfin chanter à son tour…

barbare en jupette a écrit:: Le barbare s'arrêta de pleurer. Plus de bière, ce qui rimait pour lui à avoir des idées claires et à réfléchir, ce qui lui était plus pénible et douloureux que la gueule de bois...

C'est peut être à cause de ce début de sobriété que lui vint une idée (fait exceptionnellement rare chez lui, ce qui au passage lui mériterait une petite bière).

« Yurj yurk… moi avoir idée ! Moi goûter toutes les bières de toutes les tavernes de Tyrie. Puis moi casser gueule à gros coup de marteau si moi trouver bière trappiste…
Et si femelles, moi tirer pression. »

Kaede a écrit:: Ce sont les rayons du soleil qui tirèrent Kaede de son sommeil. Au vu de l'heure tardive de son réveil, elle laissa échappa un juron, qui s'amplifia en un chapelet d'insultes quand, une fois préparée, elle prit le sac que Tatiana lui avait laissé.

Elle croisa Barbare maugréant dans la cour de l'abbaye, l'entendant parler de bière, et de coups de marteau...

Elle sourit à cette dernière évocation, imaginant la scène du guerrier écrasant la tete d'un homme avec un poing.

"C'est pas d'un marteau dont il a besoin, mais d'un gant... et encore!"

Elle entra à la taverne, et chercha du regard Joan.
Ne le voyant pas, elle s'assit a une table, y posa son sac, l'ouvrit, et en sortit un livre qu'elle commenca a feuilleter.

"Pour une fois que j'avais un truc a lui donner, et il est meme pas là..."
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Nuit noire.
Pas un bruit. Pas un chat.
Des cliquetis légers se font entendre, un brin atténués, un brin masqués.
Une charrette chargée stoppe près d'une porte.
Deux ombres en descendent.

Tout est calme.
Tout le monde dort,
Tout le monde est ivre mort.
Voici l’Abbaye des Moines Trappistes.

Elles se faufilent à l'intérieur,
Les bras chargés, dépôt du fardeau.
Va et Vient continu. Inlassable.
Les barillets sont ôtés de la plate-forme.
La charrette se vide.
Le stock se remplit.

Tout est calme.
Tout le monde dort.
Tout le monde est ivre mort.
Voici l’Abbaye des Moines Trappistes.

L'aube se lève. Plus de charrette.
Les sillons des roues mènent au port.

Le jour se lève.
Les bruits teintent au soleil.
La taverne se réveille.
La cave est de nouveau pleine.
Des barillets débordants.
Des barillets d'Eau de source.

Sur un tonneau,
Une rose et une dague se croisent.
Sur un tonneau,
La signature inaltérable des méfaits.

On a dévalisé les Moines Trappistes....

On a redonné leur dut aux Moines Trappistes...

yarblek a écrit:: Yarblek glandouillait dans l abdaye, au cours de sa ballade sans but il se rendi compte que la reserve etait pleine et se dit : " faudrais vraiment que je me sevre quelques jours j ai des vision meme quand je suis pas defoncé"
en disant cela il se dirigea vers le parc pour voir ce que donnait la nouvelle recolte du moine botanique.

Dark will a écrit:: Dark Will entra dans la taverne de bon matin, comme à son accoutumé, il aimait le calme du matin avant que tous les trappistes rentrés trop tard... ne se lèvent

"Bien le bonjour Joan, sert moi une bonne chopine l'ami!"

joan: "grmmmf tiens"

Dark Will avanla une bonne rasée mais la cracha aussitôt

"pouah! Mais que t'arrive t-il Joan? Qu'est-il arrivé à notre bonne bière?"

Barbare en jupette a écrit:: Le barbare avait passé sa semaine à écumer les tavernes sordides de toutes les villes présentes sur son trajet. Il commençait à être loin de chez lui. Il s’était promis de trouver une bière trappiste, il la trouverait ! De toute façon, quand il avait une idée, il restait indubitablement fixé à celle-ci (il faut dire qu’il lui arrivait rarement d’en avoir deux)
Au coin d’une ruelle sombre, il entra dans un troquet des plus pouilleux… Il aimait ça, ça lui rappelait les colonies de vacances de sa jeune enfance.
L’atmosphère y était pesante. Lumière tamisée, fumée omniprésente et beaucoup de mines patibulaires ; ce qui value au premier rôdeur le regardant de travers une baffe mémorable.

- « Moi soif. Moi vouloir meilleure bière » dit-il au tavernier.

Ce dernier était un dur à cuire. Il avait l’habitude de servir des primates, ça se voyait à sa réponse.

- « Tiens beau gosse, tu m’en diras des nouvelles »

Un compliment, il en recevait tellement peu… La bière ne sera que meilleure. Celle-ci lui arriva dans une chopine ne la mettant pas en valeur. Elle sentait bon, sa mousse était des plus épaisse et sa couleur dorée des plus prometteuse. Sa gigantesque main la prit et il la vida d’une traite… Il sauta furieusement sur le tavernier :

- « CA A MOI !!!!!!!! CA BIERE A MOI !!!!!!!!!!!!!, hurla t’il tout en donnant des baffes, CA A MOI !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

- Aïe, quoi à toi ? aïe, aïe !

- CA A MOI !!!!!! TOI PARLER !!!!!!!!!

- Aïe , je dois de parler, aïe, de quoi ??? »

La taverne commençait à se vider…

- « TOI PARLER !!!!!!!!!, hurlait-il tout en frappant plus fort

- Mais fordel, arrêfer de me faper deffus ! Aïe, Fe pourrais peuf-êfre fous réfondre !!! »

Dilemme… il lui fallait faire un choix. Taper ou ne pas taper… Ce n’était pas dans ses habitudes. Que faire ? Ca l’embêtait car il devait réfléchir, ce qui le mettait dans une colère noire.
Il lâcha le tavernier, frappa le comptoir puis se tint la tête en jurant… il commençait à avoir la migraine. Ca lui arrivait quand il faisait appel à son cerveau. Celle-ci disparut à l’instant où une idée lui vint… Il se rapprocha du tavernier désormais édenté et le souleva d’une main :

- « TOI DIRE MOI OU TOI ACHETER BIERE !!!!!!!!!! Sinon moi taper !

- Mais laiffez moi tranquille !!! Il fallait le dire fout se fuite ! F’est une grande guerrière qui me l’a fendue il y a une femaine, elle m’a dit qu’elle fenait de loin mais furtout laisser moi ! Fe vous aiderai, promis ! »

Le barbare était content. En plus d’avoir trouvé un troquet sympa où la bière était bonne, il allait pouvoir abuser d’une femme, avant ou après lui avoir donner les baffes qu’elle méritait. La soirée était plus que bonne finalement

Nuit noire.
Pas un bruit. Pas un chat.
Juste un souffle de vent.
Une fenêtre ouverte. Un rideau voletant

Une ombre se faufilant.
Tout est calme.
Tout le monde dort,
Voici une chambre chez les Moines Trappistes.

Dans un coin une commode béante.
Dégorgeant de tuniques et de déshabillés.
Dans un autre, une femme nue dormant dans la soie.
Le négligé posé sur le sofa.

Nuit noire.
Pas un bruit. Pas un chat.
Juste un souffle de vent.
Une porte ouverte. Des tentures aux murs.

Une ombre s’insinuant.
Tout est calme.
Tout le monde dort.
Voici un râtelier chez les Colporteurs.

Dans un coin une étagère garnie.
Encombrée de cannes et de focus.
Dans un autre, un homme ronflant sur une chaise.
Son bâton de feu tombé à terre.

Le jour se lève.
Les bruits teintent au soleil.
Chacun se réveille.
Un bâton chez les trappistes.
Une nuisette chez les colporteurs.

On a échangé les fétiches vénérés

Bower a écrit:: L'homme tapa aux grandes portes de l'Abbaye qui s'ouvrirent en grinçant.

On a toujours pas réparé ce bruit... ? Depuis plus de quatre mois ??

Il pénetra dans le monastère, ne croisant personne à cette heure si tardive, et se dirigea directement à la taverne. Il entra, mais personne n'était au comptoir. Ce n'était pas normal, Bower n'était pas habitué à ce genre de problèmes intenses qui lui prenaient la tête, grave, zi-va.

Va encore falloir que je me serve tout seul ?? Grmblblblbmm...

Il ouvrit alors la porte de la cave du Tavernier, enleva ses bottes pour ne pas souiller le lieu sacré, descendit calmement les marches pour finir par arriver devant les barils de 200 Litres de l'Abbaye. Une fierté nationale, d'ailleurs. Bower empoigna un pichet, ouvrit un robinet du baril en question, puis se servit calmement. Il ne pouvait profiter de la couleur du liquide ambré dans l'obscurité qui règnait dans le sous-sol. Il en huma donc les effluves. Mais il n'y avait pas d'effluves. La bière ne sentait rien. Il la gouta. Elle n'avait pas de goût non plus.

C'est quoi ce bouzin... Ca a le goût de... Volvic ??

Le barbare lâcha le pichet qui s'écrasa lamentablement au sol dans un bruit de verre brisé. Bower se coupa les pieds, n'ayant plus ses bottes, ce qui l'énerva profondément. Il trébucha sur un baril plein du liquide maudit qui se trouvait au sol, roula dans la poussière, et se retrouva ventre contre terre (tronche contre terre, aussi).

J'adore les accueils comme ceux-ci. C'est ma passion !

Le barbare se leva alors d'une traite, sentant son estomac gargouiller joyeusement. Il n'avait pas bu une goutte d'eau depuis des années, et cet affront lui retournait le bide. Disons... que ses tripes ne supportaient pas, comme celles de tout bon Trappiste. Il courut droit dehors, en prenant soin de ramasser ses bottes, sur lesquelles il décida de vomir une fois arrivé dans la cour intérieur. Ce qui le fit rire ensuite, c'est qu'il y avait environ une dizaine de ces vomis placés en ligne droite, juste devant la Taverne. Ce qui le fit revomir. Puis rerire. Etc...

Après cette séance d'abdominaux fructueuse, Bower se mit en tête d'aller s'allonger dans son lit. Il arriva devant sa porte, l'ouvrit, se déshabilla, puis s'allongea sans remarquer la silhouette déjà couchée ici. Ce n'est que lorsque son congénère se mit à ronfler qu'il comprit qu'on avait prêté sa chambre à un nouveau venu. Bower remit ses bottes, juste pour le fun, pris les affaires du gaillard qui n'était pas bien épais, les jeta au dehors, et (c'est là qu'on comprend pourquoi il avait décidé de remettre ses bottes) foutu l'autre dehors a grand coups de pied dans le cul, en indiquant la plaque sur la porte, où il était écrit sous deux millimètres de crasse et de poussière : "Guerrier Kent Bower". La personne qui avait été jetée dehors (homme ou femme ? La bière seule le sait) s'enfuit comme un pleutre et s'enferma dans l'infirmerie pour y pleurer à son aise :"MAMAAAAAAAAN, IL M'A VOLE MON COUSSIIIIIIIN !!".
Avant de retourner se coucher, Bower essuya la plaque dorée de sa porte, et y ajouta les mots "est revenu parmi les siens". Il referma la porte, soigna ses pauvres pieds qui en avaient pris un coup avec les bouts de verre, s'allongea, pris son sac, et sortit les 9 litres de bière trappiste qu'il lui restait, sur les 72 litres qu'il avait emportés pour son voyage.

Si je ne le bois pas maintenant, les autres trappistes le voudront tous... Vu ce qu'il reste en bas...

Ce qui fit que BowEr bU... En cLaiR... Il se ToRChU, et dOrMA... FroPOnDéMENt...

Betty la malice a écrit:: La chambre de Betty était noyée de soleil, celui-ci étant déjà haut dans le ciel, les rideaux bleus turquoise flottaient dans la légère brise venant de la fenêtre entreouverte. C'est une habitude de l'envouteuse qui, loin d'être frileuse, avait toujours besoin de laisser un filet d'air pénétrer dans sa chambre pendant la nuit.
Sortant doucement des limbes du someil en se remémorant malicieusement le rêve qu'elle venait de quitter, Betty s'étirait longuement, laissant son corps nu et hâlé apparaître comme les draps de satin glissaient sur ses formes généreuses.

"Bon il doit être temps de se lever, je sens que les luxons ont encore besoin d'une bonne correction aujourd'hui. D'ailleurs il se pourrait bien que ces manants ne soient pas innocents dans cette histoire de vols au sein de l'Alliance."
Betty se leva du lit, fit une rapide toilette puis chercha des yeux son déshabillé bleu mais s'étonna de ne point le voir.
"Où donc ai-je pu le fourrer hier soir ?"

Elle remarqua alors un baton de feu qui tronait insolement au milieu de sa chambre. Celui-ci ne faisait pas partie de ses joujous habituels. Elle s'empara du baton et alors qu'elle le détaillait, elle vit une armoirie gravée le long de la hampe.
"Mais on dirait le blason des Colporteurs ! Que fait donc ce baton ici ? Et où est passée cette satanée tunique !?"

Après avoir fouillé chaque recoin Betty se résigna à ne pas la trouver.
"Heureusement que j'ai fait quelque emplettes à Kaineng", dit elle en enfilant la robe de Cantha qu'elle s'était offerte il y a peu, n'ayant pu résister lorsqu'elle l'essaya dans la boutique.

La jeune femme s'admira quelques instants devant le miroir en faisant des tours sur elle même, s'émerveillant de sa beauté que la robe mettait bien en valeur puis se remémora la disparution de sa tunique et l'appariton de ce baton dans sa chambre.

"Voilà qu'àprès les réserves de bières qui ont été volées puis réapparurent il y a peu, les incursions dans l'abbaye continuent. Il faut que nous en discutions sérieusement. Ces introductions intempestives dans notre domaine doivent cesser."

Betty sorti de sa chambre avec le mystérieux baton dans une main et se dirigea d'un pas pressant vers la taverne, espérant y trouver bon nombre de Trappistes étant donné qu'il était l'heure de l'apéro.

"

Elora a écrit:: Betty? Qu'est ce que c'est que cette tenue? Ca ne te ressemble pas, d'etre si.... couverte!!!"

Elora éclata de rire, en voyant le visage furieux de l'envouteuse.

"Laisse moi deviner, tu as été volée, de meme qu'on a volé nos reserves de bières... Justement, je commence a me demander ce qu'il se passe... Ca se voit que Talinee n'est pas dans le coin pour s'occuper de la sécurité! Je pourrais passer dans ta chambre après, histoire de voir si les ombres n'ont pas laissé de traces.... Tout cela m'intrigue, et j'ai bien l'intention de mettre les choses au clair!
Par contre, là, je suis un peu pressée, je viens de recevoir le message d'une tellurique, Merylis je sais plus quoi, elle demande a me voir, j'me demande ce qu'elle fiche ici!
Et toi, pendant ce temps là, essaie de voir si ta nuisette n'a pas été cachée dans le coin..."

*retient un fou rire*

"Ah, au fait... le baton d'élémentaliste, là, dans ta main, c'est pour avoir l'air encore plus ridicule, ou.... Oui bon ça va, prends pas cet air outragé, je plaisante!
Bon, j'y vais, je te tiens au courant si je découvre quelque chose ! "

Après avoir chaleureusement salué Betty, Elora se mit a courir dans les couloirs, en direction de la porte de l'abbaye.

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