Il semble que ma vie s'oublie. Il semble qu'un vide se creuse. Mes yeux s'éteignent, il semble que je meurs. Mais je ne meurs pas. Aucune flèche ne m'a percé le coeur. Aucune épée ne m'a touché. Aucune magie ne m'a atteint. Pourtant, je m'oublie. Je m'oublie parce qu'elle est là. Parce qu'elle se meut devant moi. Je m'oublie parce que je la vois. Je m'oublie, elle m'a envoûté. Ce n'est pas une magie divine, c'est bien plus puissant que ça. Ange ou démon, mais qu'est-ce ? Une déesse ?
Le feu l'éclaire et le feu l'embellit. Car elle est le feu, elle est la flamme qui danse. Car elle danse, elle envoûte l'homme et l'homme ne peut y résister. Car plus il résiste plus le ravin s'ouvre. Et le ravin s'ouvre vers un destin fatal, car elle est fatale. Je ne peux, je suis comme tous ces hommes. Je suis de ceux qui, yeux ébahis, ne peuvent détourner le regard. Je suis de ceux qui, bouche entrouverte, oubli jusqu'à leur propre nom pour ne penser qu'à elle. Je suis de ceux qui, esprit vidé, ne pourront l'oublier. Certains de ces hommes l'appelle "La flamme" plus tard je l'appellerai "mon amour"...
Les violons lui donne un tournant magique, car elle est magique. Par sa danse elle nous lie à elle, elle nous garde, on ne peut detourner le regard. Je voudrais m'approcher mais je ne peux. Je voudrais la toucher mais je ne peux. Je voudrais l'enlacer mais je ne peux. Tout ce que je peux, c'est la contempler. Contempler son corps onduler tel une flamme. Contempler son visage si doux que les anges ont creé. Contempler sa poitrine de ses seins si parfait. Par Orphée c'est la plus parfaite des femmes.
Ca y est mon esprit n'est plus, il semble que je n'ai vecu jusque là pour la voir, elle. Doucement elle s'aproche, elle s'aproche de moi, de moi qui suis totalement sous son charme. Elle m'a vu, elle a vu mes yeux ébahis, ma bouche entrouverte et mon esprit vidé. Elle m'a choisit moi. Moi l'homme à la guitare, l'homme sui ne passait que pour boire. Elle m'a vu et reconnu, car elle me connait. Elle est la fille que j'ai fait danser par les cordes de mon instrument. Il y a de là plus de six ans. Cette jeune fille que j'ai vu danser au son de ma caravane est maintenant femme. Femme qui danse au son des violons pour le plaisir des yeux.
Elle s'aproche encore, je n'ai qu'à tendre le bras pour la toucher. Mais je ne le fais pas, j'admire et je me laisse emporter. Et puis j'ai chaud, très chaud. Elle la flamme qui m'effleure presque, elle me brule. Mais c'est avec bonheur que je laisse mon corps bruler. C'est elle qui le brule et ce sera elle qui l'apaisera. Elle l'apaisera par ses caresses, elle apaisera par ses baiser. Elle tourne, et à chaque tour elle se raproche de moi. Jusqu'à ce que je sente ses cheveux glisser sur mon visage. Ca y est mon coeur s'enflame...
[HRP]Simplement je passe, simplement je m'en vais, peut etre reviendrais-je...Sinon qu'en pense le peuple ?[/HRP]