Douces Chimères...

A la lueur des bougies, ils s’enlacent, se mêlant l'un l'autre à la façon dont ombres et lumières s'étreignent dans la nuit. C'est un éveil au plaisir, à la sensualité. Ses sens le guident et le consument, rendant ses gestes esclaves de sa Passion.

Sa peau réclame cette peau chaude et douce qui lui fait face, il a besoin de la sentir, de l’embrasser, de la caresser…

Les vêtements choient sur le sol comme autant de feuilles mortes en automne dans un bruit de tissus froissés. Sa peau est douce et brûlante, et plus il la caresse, plus il a envie de l'embrasser d'avantage jusqu'à ce qu'elle lui demande grâce…

Alors il se lance à l'assaut de ce corps dénudé avec pour arme sa bouche avide et curieuse, mais toujours douce et aimante. Il explore chaque courbure, chaque creux, chaque relief qui constitue cette contrée qu'il a entrepris de découvrir et de garder jalousement, pour longtemps. Gourmand et méthodique, il n'épargne aucune parcelle, aucune zone d'ombre tout en se fiant aux ondulations et aux murmures émis par son aimée qui peu à peu se muent en une douce et troublante complainte amoureuse.

Il s'arrête un moment pour la contempler, admirer son corps frissonnant et brûlant sur lequel se tracent de nouveaux contours créés par le jeu d'ombre et de lumière des bougies autour d'eux. Frustrée son aimée l'implore dans un doux soupire à poursuivre son étreinte, le forçant a remettre sa contemplation à plus tard…

Alors il retourne se nicher au creux de ses bras accueillants, et dans une douce étreinte, leurs corps et leurs esprits ne font plus qu'un scellant ainsi sous les étoiles leur amour. Ces moments de douceur et de volupté n'appartiennent qu’à eux seuls, mais chacun peut imaginer quelles sensations exquises, quelle ivresse l'on ressent à être aimé, cette plénitude dans le bonheur…

Douces Chimères... Firewall

Alors le guerrier sursauta et se réveilla en sueur sur sa couche. Pris d'un instinct pudique, il tira la couverture dans l'éventualité où il se retrouverait une fois encore exhibé. Un songe, rien qu'un songe apparemment... Il reprit calmement son souffle, hanté par ces images et ses sensations si ennivrantes. Puis, drapé d'une seule couverture, il se leva et alla se plonger dans la marre la plus proche...